Pointée du doigt par la presse flamande pour avoir fait des concessions sans précédent à l'entreprise pharmaceutique américaine Alexion au sujet du médicament Soliris, dont le coût était extrêmement élevé, Laurette Onkelinx a réagi dans un tweet, affirmant qu'elle "le referait".
L'ancienne ministre de la Santé Laurette Onkelinx (PS) a fait des concessions sans précédent à l'entreprise pharmaceutique américaine controversée Alexion au sujet du médicament Soliris, dont le coût était extrêmement élevé. Le médicament en question avait été au devant de l'actualité lorsqu'en 2013, les parents d'un jeune enfant âgé de sept ans et atteint du Syndrome hémolytique et urémique atypique, une maladie très rare, grave et potentiellement mortelle, avaient fait savoir qu'ils n'avaient pas les moyens de payer le Soliris, dont le traitement mensuel représente un coût de 18.000 euros.
Un contrat secret
Après de difficiles négociations, la ministre de la Santé de l'époque avait finalement conclu un accord avec l'entreprise pharmaceutique Alexion afin de pouvoir rembourser le médicament. Les clauses du contrat étaient cependant restées secrètes. D'après le contrat confidentiel que la rédaction du Morgen a en sa possession et dont l'authenticité a été confirmée par différentes sources, il apparaît que Laurette Onkelinx (PS) a fait de très importantes concessions. Il y est ainsi clairement indiqué que le prix d'une pilule est fixé à 4.278,14 euros pour une durée indéterminée et que "Soliris ne peut être modifié à aucun moment". Le risque existe que ce contrat joue de mauvais tours au gouvernement actuel, selon le quotidien flamand.
Laurette Onkelinx a réagi ce samedi après-midi dans un tweet, affirmant qu'elle "le referait". "Pour sauver Victor d'une mort certaine et pour tous ceux dans son cas, ce que j'ai fait: négocier à la baisse le prix d'un médicament. Je le referais", a tweeté l'ancienne ministre de la Santé.
