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Le secrétaire général des Républicains (parti de Sarkozy) demande l'INTERNEMENT des 4000 personnes fichées pour terrorisme

Laurent Wauquiez, secrétaire général des Républicains, demande que "les 4.000 personnes vivant sur le territoire français, fichées pour terrorisme", soient "placées dans des centres d'internement anti-terroristes spécifiquement dédiés", samedi dans une déclaration à l'AFP.

"Dans la quasi-totalité des attaques terroristes que nous avons connues, il s'agissait d'individus qui étaient déjà surveillés. On ne peut plus attendre qu'ils passent à l'acte. Je demande que toutes les personnes fichées soient placés dans des centres d'internement anti-terroristes spécifiquement dédiés. Notre système de défense doit maintenant être à la hauteur de la menace. Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la France et de la République", affirme M. Wauquiez.

AUTRES REACTIONS POLITIQUES

Nouvelles réactions politiques samedi après les attentats de vendredi soir à Paris et en proche banlieue qui ont fait au moins 128 morts, selon un dernier bilan.

- Elisabeth Guigou, députée PS de Seine-Saint-Denis et présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée: "la France et tous les Français sont meurtris d'horreur (...) La France ne cédera pas à la violence et à la sauvagerie terroriste. Elle demeure soudée et résolue. Ferme, calme et déterminée. Aux terroristes qui veulent nous faire entrer dans une longue nuit de peur, nous répondrons par notre unité et notre fraternité" (communiqué).


- Christophe Borgel, député PS: "Face à ces assassins, la France est debout, forte, déterminée. Les terroristes doivent savoir que l'effroi de ce drame ne conduira notre pays ni dans la peur, ni dans le repli. Forte de ces valeurs, la France fera face. En janvier, j'étais Charlie, aujourd'hui Je suis Paris" (communiqué).


- Gérard Bapt, député PS et président du groupe d'amitié France-Syrie: "Beyrouth-sud hier: les mêmes ennemis de toute civilisation... Face à la barbarie absolue, tous les États ciblés, tous les services de renseignement doivent s'unir. L'unique priorité est d'éradiquer l'El et ses alliés, de neutraliser toutes les complicités, qu'il s'agisse d'Etats, de sources de financement ou de fournisseurs d'armes aux groupes djihadistes" (communiqué)


- Roger-Gérard Schwartzenberg, chef de file des députés radicaux de gauche: "Le terrorisme vise à inspirer la frayeur. Ce résultat ne sera pas atteint dans notre pays. On ne cède pas au terrorisme, on le combat pour défendre la liberté. Des Kalachnikovs ne peuvent l'emporter sur les valeurs républicaines. Par-delà les différences ou divergences sur d'autres sujets, notre nation doit réagir avec unité et se rassembler face au terrorisme. La volonté de s'unir doit prévaloir quand l'essentiel est en jeu". (communiqué)


- Martine Aubry, maire PS de Lille: "La France vient de vivre une nuit de cauchemar. Les mots ne sont pas assez forts pour dire toute l'ignominie de ces actes terroristes qui ont frappé Paris et son agglomération, et la révulsion qu'ils inspirent (...) Dans ces heures sombres, la France doit être unie et porter haut les valeurs républicaines de liberté, d'égalité et de fraternité. Nous ne plierons jamais devant la terreur" (communiqué).


- Nathalie Arthaud, Lutte Ouvrière: "Ces attentats sont des actes ignobles (...) Mais nous n'avons aucune solidarité avec l'État français et avec ses dirigeants politiques. Ceux-ci ont une large part de responsabilité dans les guerres qui ensanglantent aujourd'hui le Moyen-Orient (...) C'est pourquoi Lutte ouvrière n'ajoutera pas sa voix au concert de l'unité nationale. Nous ne partageons rien avec les Hollande, les Sarkozy et les Le Pen" (communiqué)


- Nouveau Parti Anticapitaliste: "Cette barbarie abjecte en plein Paris répond à la violence tout aussi aveugle et encore plus meurtrière des bombardements perpétrés par l'aviation française en Syrie suite aux décisions de François Hollande et de son gouvernement (...) Nous refusons toute union nationale avec les responsables des guerres, la bourgeoisie, Hollande, Sarkozy et Le Pen" (communiqué)

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