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Disparition d'Antoine à Tihange: toutes les zones de police jusqu'à la frontière néerlandaise alertées...

Les recherches pour retrouver le jeune Antoine se sont arrêtées en fin d'après-midi hier à Tihange et reprennent ce matin à 10h. Depuis bientôt 48h, les équipes de secours font tout pour retrouver l'adolescent qui est tombé dans un cours d'eau en crue samedi après-midi. Les chances de retrouver l'enfant vivant, s'il s'est effectivement retrouvé dans la Meuse glaciale en cette période de l'année, s'amenuisent. L'armée a envoyé des moyens pour appuyer les recherches.

Les opérations de recherche du jeune Antoine (12 ans), emporté samedi après-midi lors des inondations survenues à Tihange, reprennent aujourd’hui avec les policiers et pompiers de la zone, qui seront rejoints en fin de matinée par l'armée, comme l’avait demandé le bourgmestre de Huy Christophe Collignon. Deux bateaux de l'armée (en vue de longer les deux berges de la Meuse) et leurs équipages respectifs, une ambulance militaire, un officier de liaison et son véhicule du 4e génie, seront opérationnels et travailleront en lien direct avec la Cellule Disparitions de la police fédérale. Menée par le commissaire Alain Remue, c’est elle qui a pris la direction des opérations de recherche.

Toutes les zones de police, allant de Huy jusqu'à la frontière néerlandaise, ont été avisées. L'hélicoptère de la police fédérale devra pour sa part, lors de toute mission qu'il devra accomplir dans la région, repasser au-dessus de la Meuse en utilisant sa caméra thermique en vue de retrouver Antoine. Tous les agents des ponts-barrages ont eux aussi été avisés.


L'espoir de retrouver Antoine vivant s'amenuise

Alain Remue était au micro de Benjamin Brone pour le RTLINFO 19H hier: "Il faut être réaliste. Le temps passe. C’est malheureux, mais c’est une constatation réaliste de dire qu’il n’y a pas beaucoup d’espoir. Samedi, nous étions dans une situation d’urgence. Il y avait encore la possibilité de sauver une vie. Le temps est passé, on ne cherche pas nécessairement à sauver une vie, mais à retrouver l’enfant." D'après les services de secours, le corps de l'enfant ne serait plus prisonnier des canalisations, où les recherches se sont concentrées samedi soir. "Il serait à présent dans la Meuse, dans une eau qui est très froide, c'est là que les recherches se portent désormais", précisait notre journaliste. En effet, l'animatrice retrouvée samedi avec deux doigts qui dépassaient d’une taque d’égout a expliqué qu’elle était restée en contact verbal avec Antoine jusqu’à peu de temps avant d’être secourue. Mais la fouille de ces canalisation n'a rien donné.

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