Accueil Actu

Future journaliste, Manon ne laisse pas son handicap freiner ses ambitions

A 24 ans, Manon est en dernière année de journalisme à l’UCL (Université Catholique de Louvain). Passionnée par le métier, elle doit cependant faire face à une difficulté que les autres n’ont pas: son handicap moteur qu'elle a depuis sa naissance.

En stage pendant 3 jours à la rédaction internet de RTL info, Manon nous a livré ses impressions. En pleine rédaction de son travail de fin d’études, elle a pris l’initiative de faire un stage-découverte pour retrouver l’ambiance professionnelle du milieu expérimentée au cours de stages précédents. "J’avais besoin de changer d’air, l’expérience web était une première pour moi mais ça s’est très bien passé", se réjouit-elle. Au programme de son stage, rédaction d’articles, interviews téléphoniques, montage vidéo,... Des activités qu’elle affectionne particulièrement, avec derrière un bel idéal: "J’ai l’envie voire le fantasme de changer un peu le monde et surtout d’apporter quelque chose aux autres pour qu’ils aient conscience du monde dans lequel ils vivent", explique-t-elle.

Son handicap, elle le voit comme une dimension supplémentaire à devoir gérer, mais qui ne freine en rien son enthousiasme et son envie de progresser. "Le fait de porter un handicap rend l’accessibilité et la mobilité plus difficiles. J’anticipe beaucoup, je prévois à l’avance, et même si tout n’est pas parfait, je m’adapte. Je suis dans cet état-là mais pas du tout dans cet esprit-là. Je suis quelqu’un qui a toujours envie de bouger partout et ici, je vois qu’on peut faire de tout: du web, de la télé, de la radio", confie-t-elle.

Au fil de ses expériences professionnelles, Manon sait qu’elle devra renoncer à un certain type de journalisme. Après avoir testé la radio sur Nostalgie, la presse écrite au sein du groupe Sud Presse et la rédaction web chez RTL, elle a rencontré certaines difficultés: "Je me rends compte que je vais pouvoir exercer mon métier mais pas à chaud. Les sujets 'hot news' ne seront pas possible pour moi, mais pourquoi pas des sujets de société ou des reportages plus longs", pense-t-elle.

À la une

Sélectionné pour vous