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Des milliers de Turcs protestent à Bruxelles contre le terrorisme et le PKK

3.500 à 4.000 Turcs se sont rassemblés dans le quartier européen ce samedi après-midi. Ce sont les chiffres cités par la police, les organisateurs, eux, parlaient de 2.000 personnes. Il s'agissait de manifestants pro-Erdogan et de son parti l'AKP. "Stop au terrorisme", c'était le message qu'ils véhiculaient. Ils estiment que la Belgique et l'Europe ne sont pas assez clairs vis à vis du PKK, jugé responsable de nombreux attentats en Turquie.

Quelque 2.000 Turcs manifestaient samedi sur la place Schuman, à Bruxelles, contre les actes terroristes et la terreur de l'Etat islamique ainsi que contre le mouvement séparatiste kurde PKK, selon les organisateurs. Selon la police, ils étaient entre 3.500 et 4.000.

"Pendant des manifestations soi-disant organisées par des associations culturelles, les dirigeants du PKK sont représentés sur des banderoles"

Des centaines de drapeaux turcs étaient brandis ainsi que des banderoles contre le terrorisme. Du haut d'un bus à deux étages, différents militants ont pris la parole afin de dénoncer les manifestations de la communauté kurde en Europe et notamment en Belgique. "Le PKK est reconnu comme organisation terroriste tant aux Etats-Unis qu'en Europe. Pourtant nous constatons que, pendant des manifestations soi-disant organisées par des associations culturelles, les dirigeants du PKK sont représentés sur des banderoles", explique un porte-parole de la communauté turque.

Plusieurs bagarres lors d'un manifestation anti Erdogan jeudi 

Jeudi, quelque 2.000 personnes principalement d'origine kurde avaient pris part à une manifestation d'opposition au président turc Recep Tayyip Erdogan. Des drapeaux du leader historique du PKK Abdullah Ocalan avaient été brandis. Plusieurs bagarres avaient éclaté le long du parcours, faisant un blessé. Le soir même, l'institut kurde, situé à Saint-Josse, avait été la cible de projectiles engendrant des bris de verre et un jet de feu de Bengale. En Turquie, les arrestations et suspensions de responsables accusés de liens avec le PKK et la fermeture de médias pro-kurdes se sont multipliées depuis le putsch avorté de juillet contre le président Erdogan.

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