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L’enquête après l’attaque qui a fait deux morts lundi soir à Bruxelles se poursuit. Les enquêteurs essaient notamment de reconstituer les contacts et le trajet du terroriste. Si l’organisation terroriste Etat islamique a revendiqué l’attaque (lire notre analyse ici), il est toutefois peu probable qu'on retrouve une cellule derrière Abdesalem Lassoued, l'homme radicalisé qui a tué deux Suédois, avant d’être abattu par la police mardi matin.
Il n’y a plus vraiment de cellules aujourd’hui, explique notre spécialiste justice et terrorisme, Dominique Demoulin. D’abord, parce qu’il n’y a plus de territoire de l’organisation terroriste Etat islamique, il n’y a plus vraiment de donneur d’ordre.
Depuis plusieurs années, on est confronté à des terroristes isolés. Mais isolé, cela ne veut pas dire seul. Ils ont des contacts. Autrement dit, le ou les téléphones, l’ordinateur, les trajets du terroriste vont être disséqués. Et il faudra savoir qui lui a fourni son arme, un AR-15, c’est une arme qu’on peut trouver sur le web, mais qui lui a peut-être été fourni par le milieu criminel. Et ce qu’on constate ces dernières années dans les procès, c’est que les gens qui ont armé les terroristes, même s’ils ne sont pas terroristes eux-mêmes, sont lourdement condamnés par la justice.
