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L1: superbe affaire pour l'OM à Monaco

Sans Dimitri Payet ni Steve Mandanda, mais avec l'épatant Bamba Dieng, auteur d'un doublé pour sa première titularisation de la saison, l'OM a confirmé son excellent début de saison en allant s'imposer 2-0 samedi à Monaco, qui de son côté s'enfonce dans la médiocrité.

Il reste bien sûr quelques matches à jouer dimanche, mais l'OM s'est provisoirement installé à la troisième place du classement avec ce troisième succès de la saison. Et puis Marseille compte aussi un match en moins, le fameux Nice-OM qu'il faudra rejouer à une date et sur une pelouse encore inconnues.

A l'arrivée de la feuille de match, suiveurs et supporters de l'OM se sont pourtant gratté le crâne: pas de Payet, c'était prévu, mais pas de Mandanda, ça, c'était une surprise.

L'absence du capitaine ne s'est pas fait ressentir car Monaco n'a rien fait pour mettre à l'épreuve Pau Lopez, dont la titularisation dans les cages olympiennes a démontré la volonté de l'entraîneur, Jorge Sampaoli, de placer l'inamovible Mandanda en concurrence.

Mais ce qui inquiétait le plus à Marseille, c'était de devoir jouer sans Payet, impeccable et décisif depuis le début de saison dans un rôle de faux N.9.

- Le festival Dieng -

L'absence du Réunionnais, conjuguée au retour tardif de sélection de Gerson, a provoqué une série de remaniements dans le onze de départ de Sampaoli. Et l'OM a vraiment du mérite d'avoir proposé un jeu aussi consistant un soir aussi chargé en nouveautés, avec les premières titularisations de la saison pour Bamba Dieng et Pol Lirola, et les débuts marseillais d'Amine Harit.

Car malgré les absences, il y a eu beaucoup de rythme au stade Louis-II, et avant que l'OM ne gagne le bras de fer, les deux équipes n'ont jamais eu peur de s'exposer aux contres à chaque perte de balle.

Mais à ce petit jeu, c'est l'invité-surprise, le jeune Dieng, qui a fait le plus mal, en cherchant sans cesse la profondeur sur le côté gauche, où il a fait des dégâts considérables.

Il a pourtant d'abord semblé maudit, avec deux actions symétriques sur lesquelles ses deux frappes croisées, une du droit (13e) et une du gauche (28e), sont venues frapper chacun des poteaux d'Alexander Nübel, battu dans les deux cas.

Le Sénégalais (21 ans) a encore eu une belle occasion, très mal gérée, ce qui lui a valu un spectaculaire coup de gueule de Matteo Guendouzi, mais il n'a pas gâché sa quatrième cartouche.

Sur une longue ouverture de Luan Peres, il a profité du placement inexplicable d'Axel Disasi et d'une intervention bien trop tendre de Chrislain Matsima pour aller de nouveau défier Nübel.

- Succès de gala -

Du droit, le jeune attaquant a inscrit le deuxième but de sa courte carrière à l'OM (1-0, 37e) et mis les siens en tête, une position méritée tant les hommes de Sampaoli avaient alors été plus dangereux que les Monégasques.

Puis Dieng a doublé la mise à l'heure de jeu, en faisant le tour de Disasi pour marquer encore du droit, après une récupération de Harit devant des Monégasques passifs (2-0, 60e).

Au bout du compte, le succès marseillais dans ce match de gala, disputé devant Didier Deschamps, Ludovic Giuly ou Ricardo Carvalho, est absolument incontestable, ce qui rappelle en creux les grandes difficultés monégasques du moment.

Les hommes de Niko Kovac, si brillants l'an dernier, se retrouvent 14e avec quatre points et une seule victoire en cinq matches, au moment où le calendrier va se densifier encore avec la Ligue Europa.

Les supporters marseillais, eux, sont heureux. Leur équipe joue bien et après le Vélodrome, ils ont retrouvé Louis-II, un autre de leurs jardins, où ils ont chanté très fort qu'ils étaient chez eux, ce qui samedi, était incontestable.

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