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Les fouilles continuent pour tenter de retrouver Delphine Jubillar, disparue depuis le 15 décembre 2020 en France. Selon des informations rapportées par le journal local, La Dépêche, les enquêteurs ont déployé des drones à caméras thermiques dans le ciel de Cagnac-les-Mines, lieu de résidence de la jeune femme.
Des fouilles de grande ampleur menées pendant trois semaines fin janvier-début février près de la maison du couple à Cagnac-les-Mines (Tarn), n'avaient rien donné. Les enquêteurs s'étaient orientés sur les environs d'une ferme, après des déclarations d'un voisin de cellule de Cédric Jubillar à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse. Selon lui, Cédric Jubillar lui avait dit avoir enterré le corps de son épouse aux abords d'une ferme de ce hameau.
Cédric Jubillar avait été entendu à ce sujet le 11 février par les juges, ses avocats dénonçant "un interrogatoire sur du vide qui met en évidence l'état de perdition dans lequel se retrouve l'accusation".
Au moment de la disparition de l'infirmière de 33 ans dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, le couple était en instance de divorce. Les enquêteurs privilégient la thèse d'une violente dispute au cours de laquelle son mari l'aurait tuée, avant de dissimuler son corps.
Maintien en détention
Pour la quatrième fois en neuf mois, les avocats de Cédric Jubillar avaient plaidé ce mardi devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse la mise en liberté de celui qui est accusé du meurtre de son épouse Delphine. Le parquet général a requis son maintien en détention. La chambre de l'instruction de la cour d'appel rendra sa décision le 22 mars.
Le peintre-plaquiste de 34 ans, écroué depuis le 18 juin 2021, nie toute implication dans la disparition de sa femme dont le corps n'a pas été retrouvé. Pour l'un des avocats de Cédric Jubillar, Alexandre Martin, on est toujours face à "une instruction qui patine", à "des investigations qui ne donnent rien et qui viennent démontrer qu'il n'y a rien" dans ce dossier.
Il a également souhaité, à l'issue de l'audience, "que la présomption d'innocence soit consacrée" et que son client soit libéré, précisant que ce dernier "vit un enfer" en prison. Pour l'avocate de l'administratrice ad hoc des enfants du couple Jubillar Malika Chmani, partie civile, il "manque des éléments nécessaires" à l'instruction et il serait "prématuré de faire sortir" Cédric Jubillar de prison.