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Affaire Maëlys: la nourrice, chargée de surveiller les enfants lors du mariage, revient sur la nuit du drame

Le palais de justice de Grenoble se prépare au procès hors norme de Nordahl Lelandais qui sera jugé à partir de fin janvier pour un meurtre qui déchaîne les passions, celui de la petite Maëlys, et pour des agressions sexuelles sur d'autres mineures.

À quelques jours du procès, l'émission Sept à Huit, diffusée sur TF1, est revenue sur l'affaire. Dans une interview exclusive, la nourrice, chargée de s'occuper des enfants le jour du mariage, s'est livrée. Pour la première fois, cette femme répond aux questions de nos confrères et se confie sur la culpabilité qui la ronge depuis le drame. 

La petite Maëlys avait disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017 pendant une soirée de mariage où ses parents étaient invités, dans la salle des fêtes du village de Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Sur place, se trouvait une vingtaine d'enfants. Une nourrice avait été engagée pour occuper et divertir les plus jeunes. "J'ai pris mon rôle. Je me suis présentée aux enfants, leur dire que je m'occuperai d'eux pendant toute la soirée, qu'il ne fallait pas avoir peur, que tout allait bien se passer et qu'on allait faire plein de jeux super marrants", se remémore-t-elle. 

 Je m'en veux énormément

La nourrice se souvient d'une Maëlys "vachement renfermée, très timide". Peu à peu, elle avait gagné la confiance de l'enfant qui avait alors délaissé la table de ses parents pour jouer avec les autres enfants, raconte-t-elle. Aux alentours de 1h30 du matin, alors que la fatigue la gagnait, la nourrice avait demandé à prendre congé. Une annonce avait alors été faite via le micro du DJ et la responsabilité des enfants avait été rendue à leurs parents. 

Au micro de nos confrères, la nourrice est revenue sur ce sentiment de culpabilité dont elle peine à se défaire depuis la tragédie. "Je suis vraiment désolée d'être partie aussi tôt. Je m'en veux énormément", souffle-t-elle, la voix pleine de sanglots. 

Le procès de Nordahl Lelandais s'ouvrira fin janvier. L'ancien militaire de 38 ans sera extrait de prison pour comparaitre devant la cour d'assises de l'Isère pour le "meurtre de Maëlys De Araujo, précédé de l'enlèvement et de la séquestration" de cette enfant de huit ans tuée en 2017, selon l'ordonnance de mise en accusation.

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