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Presque toutes les parties renvoyées devant le tribunal correctionnel de Gand dans le dossier Optima Bank vont en appel de la décision de la chambre du conseil qui concerne dix personnes et deux entreprises. Le parquet de Flandre orientale a pour sa part confirmé qu'il ne fera pas appel.
La banque Optima a fait faillite en juin 2016. Son ancien CEO Jeroen Piqueur, ainsi que son fils Ruben et sa fille Rebecca, ont été placés sous mandat d'arrêt par le juge d'instruction de Gand en décembre 2017. Jeroen Piqueur, principal suspect dans cette affaire, est soupçonné d'abus de biens sociaux, de blanchiment d'argent, d'insolvabilité frauduleuse et d'infractions à la législation bancaire.
Au total, des renvois avaient été demandés pour quatorze personnes et sociétés. Des anciens dirigeants de la banque Optima sont principalement concernés, dont l'ex-ministre socialiste Luc Van den Bossche. Ce dernier était à la tête d'Optima Bank de 2011 à 2015, et était ensuite devenu président de la société immobilière Optima Global Estate.
La chambre du conseil de Gand a renvoyé fin mai douze parties (personnes physiques et morales) devant le tribunal correctionnel. Un acquittement a été demandé pour huit autres parties. Toutefois, un appel devant la chambre des mises en accusation était encore possible.
L'avocat de Luc Van den Bossche avait annoncé immédiatement sa décision de faire appel. Selon le journal De Tijd, Jeroen Piqueur a fait le même choix. Pour sa part, la fille de Jeroen Piqueur n'a pas suivi cette voie, alors que le cabinet d'avocats Piet Van Eeckhaut, qui défend le gendre et la fille de l'ancien CEO, a confirmé souhaiter obtenir l'acquittement du gendre.
Le parquet de Flandre orientale, pour sa part, a indiqué qu'il ne fera appel ni des douze renvois, ni des huit acquittements. Les huit parties concernées sont dès lors acquittées.