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Les débats autour d'un policier ayant vendu de la cocaïne rouverts en septembre à Namur

Le tribunal correctionnel de Namur a rendu vendredi un jugement d'avant dire droit ordonnant la réouverture des débats le 1er septembre dans un dossier à l'encontre d'un membre de la police fédérale qui a vendu de la cocaïne pour un montant de 11.500 euros. Un arrêt de la cour d'appel fondant l'état de récidive spéciale du prévenu doit être versé au dossier.

Les faits ont eu lieu entre mai 2017 et octobre 2019, dans l'arrondissement de Dinant. Souffrant d'une dépendance au jeu, le policier faisait des heures additionnelles dans l'horeca en flexi-job. C'est au départ pour tenir ce rythme effréné qu'il a commencé à consommer de la cocaïne, avant d'en faire le commerce à une dizaine de clients.

Le policier a perdu son travail une fois le trafic découvert et a été incarcéré durant une courte période. Condamné en 2018 par la cour d'appel à une peine de travail de 150 heures, il a continué son commerce. L'homme affirme aujourd'hui avoir arrêté de vendre et de consommer de la drogue, s'être fait interdire de jeux et avoir épuré ses dettes.

Le parquet de Namur ne s'opposait pas à un éventuel sursis probatoire mais réclamait cinq ans de prison afin de "faire peser une épée de Damoclès" sur la tête du prévenu.

La défense plaidait une peine de travail.

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