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La troisième chambre correctionnelle de la cour d'appel du Hainaut a confirmé, mercredi, la peine de 12 ans de prison et la mise à disposition du tribunal de l'application des peines pour une durée de dix ans, prononcées en première instance contre un Mouscronnois, poursuivi pour des viols commis sur ses filles mineures.
Selon le ministère public, qui n'est pas en appel, les viols étaient quasi quotidiens au sein de cette famille, sous les yeux de la mère de famille. Celle-ci a été condamnée en première instance à cinq ans de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger et attentats à la pudeur. Elle n'a pas fait appel.
Le père de famille contestait les faits commis sur l'une de ses filles, et la longueur de la période infractionnelle concernant l'autre. Son avocat avait plaidé une peine avec sursis probatoire. La cour a estimé qu'il y avait bien deux victimes.
La cour a augmenté le montant du dommage octroyé aux victimes.
Enfin, le condamné est privé de ses droits civiques durant dix ans.
