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Un hôtel situé non loin de la Gare centrale d'Anvers devra garder portes closes au moins une semaine en raison de graves troubles à l'ordre public, selon une décision prise par Bart De Wever, le bourgmestre de la Métropole. Le personnel de l'établissement s'est également montré peu coopératif avec les forces de l'ordre lorsque ces dernières étaient à la recherche d'éventuelles victimes de la traite des êtres humains.
La police a en outre remarqué, selon la Ville, que le système d'enregistrement de l'hôtel laissait à désirer en cas de constatation de trouble à l'ordre public. "La police n'a ainsi pas été en mesure de déterminer lors d'un contrôle effectué en février 2023 si deux jeunes femmes vulnérables portées disparues et potentiellement victime d'un trafic d'êtres humains avaient récemment séjourné dans l'hôtel", souligne-t-on. "Tant le scan des documents d'identité que le système numérique se sont révélés insuffisants, il manquait donc des informations déterminantes". Un événement similaire s'est produit en mars, lorsque le personnel de l'hôtel a "oublié" de faire les recherches nécessaires et qu'un temps précieux a été perdu dans l'enquête policière.
L'hôtel est également le théâtre régulier d'actes répréhensibles comme des faits d'exploitation, de viol, de coups et blessures volontaires, de possession et de vente de stupéfiants, selon les forces de l'ordre qui se trouvent dans l'incapacité de mettre fin à ces agissements en raison du système d'enregistrement déficient de l'établissement hôtelier. Raison pour laquelle, le bourgmestre a pris la décision de fermer l'hôtel pendant une semaine. La direction dispose également d'un délai de quatre semaines afin de se doter d'un système d'enregistrement efficace ainsi que des caméras de surveillance à l'entrée et dans les espaces publics. La police évaluera ensuite les efforts consentis en vue de l'exploitation futur de l'hôtel.