Partager:
Le ministre flamand en charge de la périphérie, Ben Weyts (N-VA), n'est pas satisfait de la manière dont la Communauté française subsidie les asbl francophones en Flandre. Selon le nationaliste, une grande partie de cet argent atterrit dans des "associations proches des partis politiques locaux", ce qui permet de contourner la loi sur le financement des partis. La question doit être mise sur la table du comité de concertation (codeco), plaide-t-il.
Selon les chiffres dévoilés hier/mercredi par la RTBF, la Communauté française a octroyé, l'an passé, 471.000 euros à des associations francophones en Flandre, via l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), une organisation basée à Paris dont l'objectif est de promouvoir la culture francophone dans le monde.
En ont profité l'Action Fouronnaise, Le Noeud à Gand, le Club Richelieu à Knokke et Ostende ainsi que toute une série d'asbl dans des communes à facilités et des communes comme Dilbeek, Vilvorde et Tervuren.
"Apparemment, la Communauté française a de l'argent à revendre pour subsidier clandestinement des associations francophones en Flandre", a réagi jeudi Ben Weyts selon qui une grande partie de cet argent aboutit dans les caisses d'associations qui s'appuient sur des partis politiques locaux. "Ici aussi, la loi sur le financement des partis est sans aucun doute contournée. La loyauté fédérale ne devrait venir que d'un seul côté dans ce pays. Je n'en resterai pas là: cette question doit être mise sur la table du comité de concertation", a-t-il averti.