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En mars 2022, Cédric Van Branteghem est devenu directeur général du Comité Olympique et Interfédéral Belge (COIB). Aux Jeux Européens à Cracovie, en Pologne, qui ont débuté mercredi, l'ancien athlète soutiendra les 138 membres de l'équipe belge pendant une semaine et demie.
"Il s'agit d'un événement important, car dans de nombreux sports impliquant les Belges, il y a des places de quota et/ou des points à gagner pour le classement olympique", a souligné d'entrée Van Branteghem. "Je pense aux équipes de rugby à sept, aux boxeurs, à Jarno De Smedt au tir à l'arc ou à Jessie Kaps en tir. D'un autre côté, il y a des points à gagner dans des sports comme le VTT, le tennis de table, les relais mixtes en athlétisme. C'est là-dessus que nous nous concentrons. En outre, il y a aussi des championnats d'Europe pour certains sports et si des médailles en résultent, ce serait un très beau bonus. Mais ce n'est pas l'objectif principal".
Les Jeux Européens en sont à leur troisième édition, mais recherchent encore leur propre identité. Il est donc difficile de faire des comparaisons avec Bakou 2015 ou Minsk 2019. "Nous ne regardons pas aveuglément le nombre de médailles. Je suis convaincu que les Jeux Européens ont un avenir, mais je suis adepte du principe "moins, c'est plus". Peut-être devrions-nous nous concentrer davantage sur ce que l'on appelle les petits sports."
Un an avant les Jeux Olympiques de Paris, Van Branteghem estime que le sport de haut niveau belge se porte très bien. "Regardez le nombre de médailles (14) remportées en Coupe du monde l'année dernière. Cela prouve une fois de plus que nous sommes dans le bon flux. Depuis Pékin 2008, nous sommes sur une tendance clairement ascendante et cela ne peut que continuer."