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Ce mercredi, les syndicats voulaient marquer le coup en organisant une journée nationale de grève. Transports, écoles, commerces... De nombreux secteurs étaient touchés et le pays avance, aujourd'hui, au ralenti.
"L'action d'aujourd'hui est vraiment importante, car il était temps d'envoyer un signal fort vers nos responsables politiques", explique Annick, assistante sociale au CPAS de Charleroi, et présente sur un piquet de grève de la CSC. "La situation des gens est de plus en plus catastrophique et aucun effort n'est fait. Oui, il y a des décisions, mais qui ne portent pas leurs fruits".
De plus en plus de personnes au CPAS
Pour elle, le nombre de personnes qui se sont mobilisés aujourd'hui prouvent bien l'urgence d'une action du côté du gouvernement. "Il fallait se mobiliser et être en nombre, car cela prouve que les gens sont là et veulent que les choses bougent", note-t-elle.
Sur le terrain toute l'année grâce à son emploi, Annick constate au quotidien les difficultés que traversent les gens. "La situation économique d'aujourd'hui, elle a un impact sur un nombre inconsiderable de gens. De plus en plus de gens viennent au CPAS, et de plus en plus, ce sont des gens que nous n'avions pas l'habitude de voir avant. Ce sont des gens qui ont un travail, mais qui n'arrivent plus à boucler les fins de mois et qui demandent de l'aide, que ce soit au niveau des factures ou de la nourriture. De plus, ces nouvelles personnes font que nous avons maintenant des surcharges de travail, également".