Dans la foulée d'un conseil d'entreprise européen, un CE extraordinaire d'Orpea Belgique a débuté vers 13h au siège, à Uccle. Une réunion qui devrait baliser l'avenir des 60 maisons de repos, des 20 résidences-services, des 4.000 travailleuses et travailleurs ainsi que de tous les résidents du groupe dans le pays.
"C'est un dossier très dur, socialement pour les travailleuses et travailleurs, et humainement pour tous les résidents", a commenté avant le conseil d'entreprise Nathalie Lionnet, secrétaire fédérale du Setca. "Le modèle doit bouger", indépendamment du scandale dans lequel a plongé le groupe français à la sortie du livre "Les Fossoyeurs", estime-t-elle, gardant un espoir que les nouvelles attendues cet après-midi soient "une opportunité", "de remettre plus d'humain" dans le secteur. Un secteur qu'elle estime être à "un point de basculement", après la pandémie de Covid. "Cela a fait bouger les lignes", notamment sur les attentes sociétales quant à la place des anciens.
Le groupe français était confronté à une dette colossale de 9,5 milliards d'euros. Un accord de principe, approuvé par Orpea, le groupement mené par la CDC (Caisse des dépôts de l'Etat français) et des créanciers, prévoit d'effacer 3,8 milliards d'euros de dette en la convertissant en capital et d'injecter 1,55 milliard d'euros de capital supplémentaire. À l'issue du processus, la CDC détiendra 50,2% du capital d'Orpea, les créanciers 49,4% et les actionnaires actuels 0,4%.
Orpea prévoit de retrouver une structure financière pérenne et de rétablir les équilibres financiers à travers un plan de refondation. Cependant, l'avenir du groupe reste pour l'instant encore incertain en Belgique.
Et nos petits vieux de se retrouver au milieu de toutes ces grosses magouilles initiées, comme d'habitude, par des gros plein de fric qui font "commerce" de la vieillesse, sans aucun humanisme, juste pour "leur fric"..!