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"Idéalement, on détruit l'obus sur place": immersion dans un métier à risques, celui de DÉMINEUR

On le sait très peu, mais chaque jour, en Belgique, les militaires du S.E.D.E.E (le service d’enlèvement et de destruction d’engins explosifs), interviennent pour maîtriser des obus. Une très large majorité provient encore et toujours de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Ceux-ci sont retrouvés dans des maisons, mais aussi à l’extérieur, dans les bois et les forêts. Il y a chaque jour trois compagnies qui sillonnent le pays. Nous avons suivi ces démineurs durant une journée de travail, où le danger n’est jamais loin. 

Pour cette équipe de démineurs, c'est une découverte impressionnante qu'ils s'apprêtent à faire. Près de Marche-en-Famenne, un obus d'une cinquantaine de cm a été repéré par un détecteur de métaux. "C'est bel et bien un obus américain, de la Seconde Guerre mondiale", précise l'un des démineurs. L'explosif, qui contient 2 kg de TNT, doit être transporté avec une très grande prudence.

"On constate sur l'arrière que l'obus est passé dans le canon. La ceinture est rayée, ce qui signifie que toutes les sécurités, qui empêchent la ligne explosive de fonctionner, ont été enlevées. Donc là, l'obus est vraiment dangereux", explique un démineur. Dans ce genre de cas bien spécifique, il y a plusieurs directives à respecter. "On évite un maximum de déplacer l'obus. Idéalement, on le détruit sur place. Maintenant, si on a des inconvénients dus à l'environnement, on va demander à se déplacer très légèrement".

Au final, l'obus sera détruit sur le camp militaire de Marche-en-Famenne. 

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