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Plus aucune nouvelle, depuis le mois d'octobre, de Jack Ma, 25ème fortune mondiale et fondateur d'Ali Baba. Il est le plus célèbre homme d'affaires de Chine et le symbole du "self-made man" pour ses compatriotes. A 56 ans, Jack Ma doit désormais gérer la vindicte des autorités, qui semblent décidées à lui couper les ailes.
Pékin a annoncé jeudi une enquête anti-monopole contre Alibaba, le mastodonte du commerce électronique fondé par Jack Ma en 1999 et devenu depuis le plus grand
groupe d'Asie après son rival et compatriote Tencent.
L'ancien professeur d'anglais, officiellement retraité d'Alibaba, depuis l'an dernier, accumule les revers depuis l'automne et n'a plus été vu en public depuis début novembre
et l'annulation in extremis de l'introduction en Bourse d'Ant Group, numéro un mondial du paiement en ligne, dont il est le premier actionnaire.
Des critiques publiques qui sont peut-être mal passées
Ce fiasco lui aurait coûté son titre de première fortune de Chine, malgré un matelas tout de même évalué à 58 milliards de dollars.
Jack Ma a pu froisser le régime communiste en critiquant publiquement les régulateurs financiers de son pays, quelques jours avant l'entrée en Bourse d'Ant Group.
Le pouvoir du président Xi Jinping semble déterminé à lutter contre les tendances monopolistiques des groupes privés comme Alibaba, dont les plateformes de vente en
ligne sont utilisées par des centaines de millions de Chinois.
Pour rappel un centre logistique du géant chinois de l’e-commerce devrait s’installer à l’aéroport de Liège.