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Coronavirus: 9 Belges seront rapatriés dimanche et placés en quarantaine à l'hôpital militaire

Ce vendredi à 16h, Maggie De Block, ministre de la Santé publique et Philippe Goffin, ministre des Affaires étrangères et de la Défense, ont informé la presse et la population sur le rapatriement des Belges en provenance de Wuhan dans le cadre de l'épidémie du Coronavirus qui a débuté en Chine il y a quelques semaines. Ce vendredi soir, un avion décollera de Paris à 22h. Il reviendra de Chine avec des Français et d'autres ressortissants européens dont 9 Belges. L'avion atterrira près de Marseille pour que débarquent les Français avant de redécoller pour l'aéroport militaire de Melsbroek où descendront, dimanche, les Belges mais aussi des Néerlandais, Tchèques, Slovaques et Danois. Chaque pays sera chargé de ramener ses concitoyens. Les Belges seront transportés à l'hôpital militaire, ils subiront un test du virus qui se fait dans le nez et resteront en quarantaine pendant une certaine période qui dépendra de l'issue du test. La ministre Maggie De Block a indiqué que la durée de quarantaine serait harmonisée avec celle en vigueur chez nos voisins. La ministre a précisé que ces personnes étaient en bonne santé mais qu'il s'agissait d'une précaution exceptionnelle et qu'il ne s'agissait pas d'une mesure standard afin d'écarter tout risque.

L'OMS décrète l'urgence internationale face au nouveau coronavirus

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété jeudi que l'épidémie du nouveau coronavirus apparu en Chine, et qui s'est étendue à plusieurs régions du monde, constitue "une urgence de santé publique de portée internationale".

"Notre plus grande préoccupation est la possibilité que le virus se propage dans des pays dont les systèmes de santé sont plus faibles (...). Il ne s'agit pas d'un vote de défiance à l'égard de la Chine", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. L'organisation a par ailleurs estimé qu'il n'y avait pas lieu de limiter les voyages et les échanges commerciaux avec la Chine, en dépit de la déclaration d'alerte internationale. "L'OMS ne recommande pas de restreindre les voyages, les échanges commerciaux et les mouvements (de population, ndlr), et s'oppose même à toute restriction aux voyages", a ajouté son directeur. 

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