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Coronavirus - Fermées depuis fin octobre, les agences de paris demandent leur réouverture immédiate

(Belga) Les agences de paris, regroupées au sein de leur union professionnelle (Upap), demandent jeudi leur réouverture immédiate, alors qu'elles sont fermées depuis la fin octobre, à quelques heures d'un nouveau comité de concertation se penchant sur la situation sanitaire. Selon cette organisation, la décision de fermer ces commerces "semble davantage être liée à un choix dogmatique des décideurs politiques en raison de la nature de l'activité qu'à une décision sanitairement fondée".

L'Union professionnelle des agences de paris dit représenter plusieurs centaines d'agences de paris et d'indépendants actifs dans le secteur des jeux de hasard. Elle demande la réouverture immédiate des agences de paris, qui avaient dû fermer leurs portes à la suite du deuxième confinement fin octobre. "Cette décision, qui n'a toujours pas jusqu'à présent été étayée avec des données empiriques relatives au risque de contagion (présumé) dans les agences de paris et dont l'activité ne présente aucun lien avec les métiers de contact ou les métiers de l'horeca, semble davantage être liée à un choix dogmatique des décideurs politiques en raison de la nature de l'activité qu'à une décision sanitairement fondée", estime-t-elle. L'organisation s'interroge par ailleurs sur la possibilité de faire des paris dans une librairie alors que cela ne l'est pas dans une agence de paris. Elle rappelle qu'un protocole sanitaire a été signé avec le ministre de tutelle Vincent Van Quickenborne afin de mettre les librairies et les agences de paris sur un même pied sur le plan sanitaire. En outre, selon un récent rapport de l'opérateur de paris Ladbrokes, "le Belge est exposé à une offre exponentielle de sites de jeux illégaux (plus de 500! ) où la protection du joueur est pour ainsi dire inexistante". Cette concurrence déloyale cause des dégâts considérables aux opérateurs (légaux) existants, ainsi qu'aux indépendants qui sont actifs dans ce marché sévèrement régulé, déplore l'Upap. "Une interprétation excessive du principe de précaution ne peut pas étouffer toute activité sociale", conclut l'Union professionnelle. (Belga)

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