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Nos reporters se sont rendus dans une auto-école de Namur où ils ont rencontré Sabrina, apprentie conductrice. Le mois prochain si tout se passe bien, elle obtiendra son permis de conduire mais aussi une nouvelle source de dépenses. "On n'a pas le choix, c'est une question d'autonomie. Qu'on le veuille ou pas, la voiture est devenue indispensable à notre époque", estime-t-elle.
Comme elle, ils sont toujours aussi nombreux à se donner les moyens d'obtenir leur sésame. Et des moyens, il en faut désormais pour s'octroyer des cours de conduite. Dans une auto-école basée à Saint-Servais, la flambée du carburant a été anticipée depuis plusieurs années. "Je suis dans la boîte depuis 7 ans maintenant, comptabilise Amaury Dessaintes moniteur dans l'auto-école. Quand je suis arrivé, c'était 50 euros de l'heure, maintenant c'est 56 euros."
Adaptation obligatoire
Pour limiter les dépenses, l'auto-école a également changé toute sa flotte il y a quelques années. Seulement voilà, la hausse des prix pèse tant sur le diesel que sur l'essence. "On est passé en essence par rapport au prix du diesel qui atteint des pics en ce moment, poursuit Amaury Dessaintes. Ça reste tout de même haut. On est obligé de s'adapter en espérant que ça va redescendre un moment."
Une hausse des prix qui donne une motivation supplémentaire aux apprentis conducteurs pour décrocher leur permis du premier coup.
