Parmi les 9 critères qui déterminent un habitats léger, on retrouve: le côté mobile, son volume réduit ayant une emprise au sol limitée et un espace autoconstruit sans étage n’étant pas raccordé au impétrants.
Damien a fait ce choix de vie. Il vit, construit et aide des clients à concevoir leurs yourtes. Cette modification du code wallon est une vraie avancée attendue depuis près de 7 ans.
"En Belgique, il manque entre 40 et 50.000 logements publics. Et ce trou ne va faire qu’augmenter. Pour nous, l’habitat léger représente une alternative qui conviendra à certains", explique Damien Craps, un constructeur de Yourtes.
En clair, ce décret reconnait juridiquement l’habitat léger au même titre que les constructions traditionnelles. Une première étape capitale pour éclaircir ensuite la règlementation sur l’urbanisme.
"On ne peut pas demander un permis d’urbanisme pour un bâtiment qui va bouger. On demande donc qu’il y ait un travail conséquent en fonction des types d’habitats", déclare Vincent Wattiez, animateur pour le réseau Brabançon pour le droit au logement.
15.000 wallons ont déjà fait ce choix de vie. 12 000 comme maison de loisir et 3000 comme résidences alternatives principales, sans compter les gens des voyages précurseurs en matière d’habitats alternatifs.
"Depuis qu’on voit une approche plus légale, on voit que les gens se disent qu’ils voudraient sortir de la brique", ajoute Vincent Wattiez.
"L’habitat léger attire des personnes qui portent des valeurs de changement. Ce n’est que pour un bien", estime Damien Craps.
Ce décret approuvé par le parlement wallon rentrera en vigueur, en septembre prochain.
