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Pour les établissements scolaires sinistrés à la suite des inondations, c'est désormais "une course contre la montre pour pouvoir accueillir les élèves à la rentrée", estime la ministre de l'Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir, dans La Dernière Heure vendredi.
"Il faut maintenant réparer, reconstruire et se relever? Avec le ministre des Bâtiments scolaires, Frédéric Daerden, et l'ensemble du gouvernement, nous sommes en train d'identifier les actions immédiates et les moyens que nous pourrons déployer d'urgence pour les soutenir", a déclaré Caroline Désir après sa visite d'écoles sinistrées en début de semaine. De nombreux bâtiments du pouvoir organisateur WBE sont touchés à des niveaux de gravité variables: certains nécessitent du nettoyage et du rachat de matériel et d'autres rencontrent des problèmes de stabilité des bâtiments.
Du côté du réseau libre, aucun relevé des dégâts n'a encore pu être réalisé. Dans l'enseignement officiel (CECP et CEPEONS), les informations arrivent au compte-gouttes auprès du ministre des Bâtiments scolaires. À ce stade, quatre écoles ont fait savoir qu'elles étaient fortement touchées et que la rentrée de septembre pouvait être remise en cause. De l'avis d'Étienne Michel, le directeur général de l'enseignement catholique, cité dans les éditions Sudpresse, ce sera parfois un tour de force de remettre les bâtiments en état pour la rentrée du 1er septembre. "Il est déjà certain que des écoles ne pourront rouvrir leurs portes dans leurs locaux actuels. Dans certains cas, une solution pourra être d'installer des classes provisoires (préfabriqué), mais faudra-t-il encore en trouver: la demande risque d'être énorme."
Rien qu'en province de Liège, plus de 40 écoles ont connu des dégâts "d'intensité variable" dus aux inondations, selon lui. "Les provinces de Hainaut, de Namur, de Luxembourg et du Brabant wallon connaissent des dégâts beaucoup plus limités, à quelques notables exceptions près. Une quinzaine d'écoles a eu à subir les effets des inondations avec des incidences variables, mais la situation de certaines n'en est pas moins préoccupante." Le patron du SeGEC espère aussi que l'on autorisera une part d'enseignement à distance pour les écoles qui ne seraient pas en mesure d'organiser dès la rentrée l'ensemble de leurs cours en "présentiel".