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Le béton utilisé pour protéger nos réacteurs nucléaires est-il le même que celui du viaduc de Gênes? L'agence fédérale du contrôle nucléaire répond

Le porte-parole de l'association nucléaire Stop expliquait, dimanche, que les bâtiments qui contiennent les réacteurs nucléaires de Doel 3 et Tihange 2 n'étaient pas contrôlés sérieusement. Il faisait même un parallèle avec le pont qui s'est écroulé à Gênes.

Des actions ont été menées ce week-end pour dénoncer le manque de rigueur dans le contrôle des bâtiments qui abritent les réacteurs nucléaires à Tihange et à Doel. "Cette action est l'expression d'une grande inquiétude en Allemagne vis-à-vis du nucléaire, surtout au regard des failles dans les cuves et d'une absence de contrôle rigoureux des réacteurs en béton par l'agence fédérale de contrôle nucléaire", explique Léo Tubbax, porte-parole de Nucléaire Stop ASBL. Il avait aussi dénoncé le fait que le béton utilisé pour les bâtiments des centrales nucléaires étaient le même que celui utilisé lors de la construction du viaduc de Gênes.

Ce lundi, nos reporters Laxmi Lotta et Elisabeth Wouters sont allées à la rencontre d'un représentant de l'agence fédérale de contrôle nucléaire, qui a, en outre, démenti le fait qu'il s'agissait du même type de béton que celui utilisé lors de la construction du viaduc de Gênes. "Il faut savoir que ce n'est pas du tout le même type de béton, et pas du tout le même design. Les bâtiments qui abritent les réacteurs nucléaires sont faits pour résister à des crashs d'avion et à des tremblements de terre", a déclaré Sylvain Jonckheere, porte-parole de l'agence.

Les responsables ont ensuite tenu à préciser que des contrôles étaient effectués chaque année. "Des inspections sont réalisées à intervalles réguliers pour s'assurer que le béton assure sa fonction principale", a ajouté Sylvain Jonckeer.

Pour exemple, l'agence a tenu à mettre en avant la fermeture momentanée du réacteur de Doel 3, imposée suite à des travaux de maintenance réalisés dans un bâtiment annexe.

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