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Le cyberharceleur de la journaliste Myriam Leroy condamné à 10 mois de prison avec sursis

Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné, mardi, l'homme qui avait harcelé sur Twitter la journaliste et auteure Myriam Leroy à une peine de 10 mois de prison avec un sursis probatoire.

L'individu avait été inculpé pour des faits de harcèlement moral. En cause, des propos qu'il avait tenus entre 2012 et 2017 sur Twitter, qualifiés d'insultes à caractère sexiste.

La mesure de sursis qui a été accordée au prévenu est probatoire, conditionnée entre autres par le suivi d'une formation contre les violences faites aux femmes. Le prévenu est également condamné à verser environ 3.000 euros de dommages et intérêts à la partie civile. Durant la procédure, le prévenu s'était défendu en affirmant qu'il n'avait fait qu'exercer son droit à la libre expression en faisant part de ses opinions sur les réseaux sociaux. Mais le juge a considéré que ses propos étaient bien infractionnels, constitutifs d'un harcèlement moral, et devaient être sanctionnés comme tels. Dans la détermination de la peine, le juge a tenu compte du manque de prise de conscience de l'auteur quant à la gravité de ses dires.

Ce cyberharcèlement qu'elle a subi pendant plusieurs années, Myriam Leroy l'a raconté dans un livre intitulé "Les yeux rouges", publié en 2019. Son histoire l'a également inspirée pour le documentaire "#salepute", réalisé avec sa consœur Florence Hainaut, et diffusé en 2021. 

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