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Qu'importe la légende des mois en "bre", les premières moules de fond de Zélande ont bien été pêchées, comme de coutume, en ce premier mercredi de juillet. Dans le petit village néerlandais d'Yerseke, le long de l'Escaut oriental, les mytiliculteurs se disaient ravis de la qualité de la première récolte de l'année. Un bémol tout de même, ils s'attendent, pour la deuxième année consécutive, à une récolte moindre à la suite des tempêtes de 2022.
A bord du bateau de pêche YE100, qui hisse symbolique la première levée hors des eaux, l'éternelle rengaine était de mise: "La qualité est excellente. Beaucoup plus que l'année dernière".
Mais si la qualité est présente, niveau quantité la saison ne s'annonce pas si faste. "L'an dernier, nous avons produit 28 millions de kilos de moules. J'espère que cette année nous pourrons dépasser les 30 millions, mais c'est encore fort peu. Les grandes années, on en produit plus de 50 millions de kilos", précise Addy Risseeuw, président de l'association des mytiliculteurs zélandais. "Nous subissons encore les conséquences des dégâts causés par les tempêtes de février 2022 dans la mer des Wadden. C'est là que se trouvaient les jeunes moules de six mois qui devaient être vendues cette année", puisque les moules arrivent à maturité en deux ans.
L'événement était également l'occasion pour le secteur de présenter son nouveau produit visant à promouvoir l'intérêt pour le mollusque : la "moule loaded", après le burger aux moules présentés l'été dernier. Ce miniplat, une moule farcie de riz épicé qui se mange directement à la coquille, est la version zélandaise des Mildye Dolma turques, un met de streetfood.