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La Bourse de Paris a confirmé son rebond mardi, aidée par l'accalmie dans le secteur bancaire en attendant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine de mercredi.
L'indice vedette CAC 40 s'est redressé de 1,42% à 7.112,91 points au lendemain d'un rebond de 1,27%, sans encore compenser les pertes de 4% de la semaine passée.
"Les investisseurs ont été pour l'instant rassurés sur la solidité des fonds propres des banques et c'est la nature du rebond" amorcé depuis la veille, a commenté pour l'AFP, Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille de Mirabaud France.
Ils ont pu compter sur "la réaction forte" des banques centrales et des régulateurs concernés aux Etats-Unis et en Europe pour réduire la défiance sur le secteur bancaire générée par la faillite de plusieurs banques régionales américaines, suivies de la crise de liquidités du Credit Suisse, rachetée par UBS le week-end dernier pour éliminer les risques de contagion à d'autres établissements.
Par conséquent, il y a pour l'heure "de nouveau de l'appétit pour le risque, motivé par des achats à bon compte" particulièrement sur les valeurs bancaires très ébranlées la semaine passée par ces craintes concernant la stabilité financière, complète M. Rozier.
Dans ce contexte, la banque centrale américaine, réunie jusqu'à mercredi, va devoir naviguer entre une inflation persistante qui pourrait la pousser à remonter ses taux et le risque qu'une telle action puisse alimenter la crise bancaire.
Les investisseurs restent partagés entre la probabilité d'un relèvement des taux directeurs d'un quart de point et un statu quo monétaire.
Les banques au rattrapage
Les banques faisaient partie des meilleures progressions de l'indice CAC 40 : Société Générale s'est redressée de 4,30% à 21,93 euros, BNP Paribas de 4,15% à 54,74 euros, Crédit Agricole 2,25% à 10,28 euros. L'assureur Axa a gagné aussi 4,15% à 27,72 euros.
TotalEnergies renforce ses velléités de lutte contre le réchauffement
TotalEnergies (+2,51% à 55,21 euros) a annoncé mardi le renforcement de ses objectifs à court terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux produits pétroliers, alors que leur part diminue dans ses activités au profit du gaz et des énergies renouvelables.
