Son slogan : "La France authentique". Pour sa deuxième campagne présidentielle, le candidat "Résistons" Jean Lassalle se veut à nouveau porte-parole de la ruralité française, un pied hors des sentiers battus par ses onze rivaux.
L'ancien berger du Béarn fait de ses bien-aimées campagnes la "grande cause nationale" de son projet politique. Zélateur du "patrimoine national", il défend les "traditions populaires" et "pratiques ancestrales" françaises comme la chasse ou la pêche.
S'il est élu, trois milliards d'euros seraient alloués aux territoires ruraux qui incarnent selon lui "le plus grand gisement d'emplois de notre pays pour l'avenir".
Sur cette ligne directrice, il développe des mesures phares telles qu'une répartition plus égalitaire de la PAC (Politique agricole commune) au bénéfice des petits exploitants, l'exonération de taxes des héritages agricoles ou l'octroi des labels de qualité (AOP, AOC...) davantage conditionné.
Place également donnée aux circuits courts, soutenus par la création d'un "ticket paysan" à destination des agriculteurs locaux et régionaux, à l'image du "ticket restaurant".
Pour renforcer l'attractivité des campagnes, l'iconoclaste promet de supprimer la taxe foncière et les impôts sur les sociétés dont le siège est installé dans des communes de moins de 15.000 habitants.
Le député des Pyrénées-Atlantiques souhaite par ailleurs un meilleur accès aux soins dans les territoires enclavés, avec la présence d'un hôpital à moins de 40 minutes de route de n'importe quel point de l'Hexagone.
Un brin nostalgique, il envisage par ailleurs de "ressusciter l'esprit de la Vème République" en réinstaurant le référundum d'initiative citoyenne (RIC), créer un Service national universel militaire ou civil, revenir sur la réforme du baccalauréat et rétablir l'impôt sur la fortune (ISF).
Favorable au maintien des centrales nucléaires, Jean Lassalle entend aussi miser sur l'énergie maritime ou photovoltaïque, plutôt que sur l'éolien, avec la création de centrales solaires, notamment.