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Prix stratosphériques de l'énergie: au CPAS, on trouve désormais... des travailleurs et des pensionnés

Avec l’augmentation des coûts de l’énergie, les demandes augmentent pour pouvoir obtenir un appui financier. Cela se ressent dans les Centres Publics d’Action Sociale (CPAS). Un nouveau public appelle à l’aide, souvent pour la première fois. Une partie de la classe moyenne n’arrive pas à faire face à cette hausse des coûts.

Travailleurs ou pensionnés, un nouveau public se présente depuis plusieurs semaines dans les CPAS du pays. Des personnes qui osent pousser la porte, car le budget du foyer est bouleversé. La recherche de solutions alternatives pour l’énergie est un des motifs de ces visites.

Charlène D’Haese, assistante sociale – maison de l’Energie – centre public d'action sociale de Charleroi nous détaille ce phénomène: "On a parfois des personnes qui se présentent pour des aides financières pour des pellets et pour lesquelles nous constatons qui sont en plan d'apurement avec leur fournisseur d'énergie pour des factures de régularisation, qui sont parfois conséquentes et qui découvrent par ce biais-là que nous pouvons aussi les aider en fonction de leur situation financière et de leurs difficultés". 

Ces personnes demandent pour la première fois une aide publique. Face aux hausses du dernier trimestre de 2021, les sollicitations commencent à arriver en masse, car les factures de régularisation tombent.

Yves Peigneur, responsable maison de l'Energie/ Coordinateur Charleroi: "C’est un peu monsieur et madame tout le monde, étant donné la hausse des factures d'énergie actuellement, les personnes vont se retrouver finalement à payer deux loyers: le loyer de base et le montant de cette facture d'énergie".

Le passage imposé de contrats variables à fixes est une réalité qui va peser sur les budgets. Non pas une fois par an, mais chaque mois… 

Yves Peigneur, responsable maison de l'Energie/coordinateur Charleroi, nous confie ses craintes pour l'avenir: "Cela pourrait être un désastre si cette augmentation des prix dure un an ou deux ans, ça pourrait mettre des gens en extrême difficulté".

Une crainte : que les demandent d’aides explosent, pour toutes les énergies. Semaines après semaines.

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