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Intempéries à Liège: les grands axes sont dégagés, les pompiers continuent de travailler sans relâche

La situation revient à la normale sur les routes à Liège samedi après les importantes chutes de neige de la veille. Si les axes principaux sont dégagés, les pompiers ont encore fort à faire, notamment pour des tronçonnages d'arbres, ont-ils indiqué samedi après-midi.

Aux alentours de 14h00, les hommes du feu avaient ainsi répertorié 29 interventions depuis minuit, essentiellement pour des chutes de branches, des tronçonnages d'arbres ou des câbles électriques sur la route. Aucun incident sérieux n'a toutefois été relevé ce samedi.

Aux alentours de 16h00, les pompiers étaient toujours occupés à sécuriser les abords des routes. "Les services sont à l'oeuvre depuis 4 heures du matin alors qu'ils avaient déjà oeuvré jusque bien tard hier soir", a de son côté informé le bourgmestre Willy Demeyer samedi matin. "Les grands axes sont dégagés. Dans les rues en forte pente, des tracteurs ont été amenés afin d'évacuer la neige".

Les importantes chutes de neige de vendredi soir ont aussi engendré des coupures d'électricité chez plusieurs centaines de personnes dans la province de Liège, avait communiqué le gestionnaire de réseaux de distribution Resa. Des solutions de secours ont été mises en place pour palier les grosses pannes.

Des dizaines d'interventions ont eu lieu durant la nuit de vendredi à samedi, notamment à Trooz, Aywaille, Sprimont et Comblain-au-Pont, particulièrement touchés. Des groupes électrogènes ont été installés par les équipes de l'opérateur afin de résorber au plus vite les pannes les plus importantes.

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Certains conducteurs ont mis plusieurs heures pour faire de courtes distances et puis pour d'autres en soirée, il a fallu aller rechercher sa voiture bloquée au bord du chemin. "Malheureusement, ma femme a laissé la voiture sur le bas-côté car elle était bloquée. J'essaie de la sortir. Je pense qu'elle est restée bloquée car elle n'avait pas de pneus neige. Maintenant, il faut pousser."

Notre journaliste, Justine Pons, a fait un point ce samedi matin depuis Verviers en région liégeoise : "La situation reste particulièrement compliquée ce matin, notamment sur le réseau secondaire. C'est là que les difficultés sont les plus importantes. Toutes les routes n'ont pas été déneigées ou parfois, il a reneigé par dessus. Comme il fait encore moins 4 degrés ce matin à Verviers, cette neige s'est transformée en glace et verglas. Par contre, bonne nouvelle, les autoroutes rencontrent le moins de problème. Elles ont été largement déneigées cette nuit."

Il n'y a pas que les automobilistes qui se sont retrouvés coincés. Les dépanneurs aussi. "On intervenait sur un véhicule en panne, mais moi-même je me suis embourbé. J'attends moi-même la dépanneuse. C'est la catastrophe aujourd'hui. Avec tous les dépannages qu'on a, nous n'avons pas d'autres choix que d'attendre." Les routes pourraient encore être glissantes ce matin. L’alerte jaune de l’IRM concerne tout le pays jusqu’à midi. Pas de nouvelles chutes de neige au programme.

Début de soirée complexe

Dès vendredi soir, vous étiez nombreux à attirer notre attention sur les conditions glissantes en région liégeoise via le bouton orange Alertez-nous. Rachel nous expliquait être partie du travail vers 18h. "On est parti de Seraing. On devait être rentré à 18h15, mais vers 20h30 on est toujours bloqué. On a avancé de 200 mètres en deux heures", déplore-t-elle.

Vers 20h15, Philippe nous a écrit ceci: "Nous n'avons reçu aucune information de la police. Nous avons peur de rester coincé ici dans la voiture toute la nuit". Nous l'appelons peu avant 21h. "Après trois heures d'attente, on vient d'en sortir", indique-t-il avec soulagement. "Passer trois heures dans un tunnel, c'est un peu angoissant quand même", précise notre témoin. Madison nous a également contactés. Nous l'appelons vers 21h10. Elle est alors encore dans le tunnel. "Ça commence à rouler tout doucement depuis 10 minutes. J'ai démarré à 17h et le trajet prend maximum 40 minutes. Là, on est à plus de quatre heures de trajet", précise-t-elle. "Jusqu'à présent, on n'a rien vu sauf des ambulances passer. Et plein de voitures qui tombent en panne les unes après les autres", conclut Madison.

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