La semaine prochaine, les élèves et le personnel scolaire reprendront le chemin des écoles de l'enseignement maternel, primaire et secondaire, ce qui entraînera un afflux beaucoup plus important sur les routes. La crainte environnementale est qu'une proportion importante de navetteurs se détournent des transports en commun pour l'automobile en raison du Covid-19. "Le pire de tout serait de créer des embouteillages monstre voire aggravés à cause de la crise du coronavirus", a reconnu Philippe Henry, le ministre wallon de la Mobilité et du Climat, ce matin sur Bel RTL. Il a confirmé que les transports en commun fonctionneraient à pleine capacité, dans de bonnes conditions sanitaires comprenant notamment l'obligation du port du masque. "Il ne faut pas que les gens aient peur de prendre les transports en commun, il faut avoir confiance dans le service public", a clamé le ministre. Songeant probablement aux comportements agressifs de certains individus appréciant peu qu'on leur rappelle de porter le masque, il a exhorté l'ensemble des usagers à se montrer respectueux et courtois à l'égard du personnel et des autres usagers.
Énorme réduction du prix l'abonnement TEC pour les 18-24 ans
Une mesure qui pourrait briser la barrière de l'inquiétude chez certains est la diminution drastique du prix de l'abonnement TEC pour les 18-24 ans (-35% !) qui entre en vigueur à la rentrée. L'abonnement annuel Next (maximum deux zones) passera de 131 euros à 85 euros et l'abonnement Horizon + (tout le réseau) de 280 euros à 182 euros. Les plus défavorisés bénéficieront eux d'une baisse, importante aussi, de 20%.
C'est une première étape vers la gratuité pour les jeunes, les plus de 65 ans et les personnes à statut précaire
"C'est une première étape vers la gratuité pour les jeunes, les plus de 65 ans et les personnes à statut précaire", a précisé Philippe Henry, la gratuité étant espérée pour la fin de la législature du gouvernement wallon actuel, soit 2024. La volonté des autorités est de "pousser les jeunes à opter pour les transports en commun et d'y rester pendant toutes les études supérieures et ensuite lors de leur entrée dans le monde professionnelle", a confié le ministre régional qui était interrogé par le journaliste politique Fabrice Grosfilley.

