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Condamné à 9 ans de prison pour homicide involontaire à l'encontre de son fils Younes, Mohamed Jratlou a été libéré mercredi annonce Sudpresse. Le septuagénaire s'est installé dans un home à Pecq, près de Tournai.
Aujourd'hui âgé de 78 ans, Mohamed Jratlou avait été condamné par la cour d'assises, en juin 2012, à 9 ans de prison pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de son fils, sans intention de la donner. Malgré plusieurs demandes de libération, toutes refusées, Mohamed Jratlou a dû purger l'intégralité de sa peine.
Durant cette période, soutenu dans ses propos par son épouse Naïma, l'homme a toujours affirmé qu'il n'avait pas tué son fils, ce qu'il soutient toujours aujourd'hui. La nuit du 25 au 26 octobre 2009, dans le village du Bizet (Comines-Warneton), le petit Younes (4 ans) avait disparu.
L'enfant avait été tué avant d'être jeté dans le fleuve.
Malgré une mobilisation des forces de l'ordre et de la population, l'enfant est resté introuvable. Deux semaines plus tard, le corps sans vie de l'enfant avait été retrouvé dans la Lys à Comines. L'autopsie avait permis de déterminer que l'enfant avait été tué avant d'être jeté dans le fleuve.
Lors de l'enquête, il était apparu que le soir de la disparition de Younes, une violente dispute avait éclaté au sein du couple en présence de leurs deux enfants. Mohamed Jratlou a toujours prétendu que Younes avait quitté la maison familiale lorsque son papa était parti à la recherche de son épouse Naïma.
Cette version n'a pas convaincu la cour d'assises du Hainaut dont le jury a suivi l'hypothèse que Mohamed aurait frappé et étouffé son fils pour l'empêcher de crier. Libéré mercredi, Mohamed Jratlou est entré dans une maison de repos à Hérinnes, dans l'entité de Pecq.