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Jan Jambon (N-VA): "Les gens qui ont collaboré avec les Allemands avaient leur raison"

Jan Jambon démarre son mandat par un tir groupé dans la presse. Le nouveau ministre de l'Intérieur et vice-Premier ministre a accordé une interview où il indique que la collaboration était une erreur.

Le nouveau ministre N-VA de l'Intérieur et vice-Premier, Jan Jambon, s'exprime dans la presse ce matin. Des propos qui risquent de ne pas doper sa cote de popularité, en tous cas du côté francophone où il reste très peu connu. Dans la DH et La Libre Belgique, Jan Jambon revient sur la collaboration avec les Allemands en Belgique pendant la Deuxième Guerre mondiale. Selon lui, la collaboration a été une erreur, mais il ajoute que "les gens qui ont collaboré avec les Allemands avaient leur raison. Moi, je ne vivais pas à cette époque-là", dit-il.

"Il était ministre à ce moment-là"

Interrogé sur le cas de Johan Sauwens, ministre du CD&V qui avait été contraint de démissionner en 2001 après avoir participé à une réunion de cette association (le Sint-Maartensfonds), M. Jambon juge que le contexte est différent. "Il était ministre à ce moment-là. Ses collègues n'ont pas accepté sa participation à la réunion. Je peux comprendre. Comme ministre, il faut s'abstenir de faire des choses que l'on peut se permettre de faire avant d'être nommé".  

Le PS, c'est définitivement non

M. Jambon évoque aussi le programme du nouveau gouvernement, et son souhait d'ancrer les réformes. "Notre crainte, c'est que le PS revienne à la prochaine législature et détricote toutes les réformes que nous aurons entreprises. C'est pour cela que nous voulons un changement des institutions: pour sécuriser les réformes socio-économiques, juridiques, sur l'asile et l'immigration, etc". Concrètement, il annonce un retour du communautaire en cas de victoire du PS aux prochaines élections législatives. "Seul un système confédéral permettra de rencontrer la demande de base des deux démocraties" flamande et wallonne, selon le vice-Premier ministre, pour qui "on ne peut accepter un statu quo institutionnel pendant dix ans". Pour finir, le ministre N-VA de l'Intérieur envisage aussi de faire descendre l'armée dans les rues en cas de menace terroriste.

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