Le dernier rapport de l'Institut belge des services postaux et des télécommunications a comparé les plans tarifaires belges à ceux de nos pays voisins. La Belgique reste particulièrement chère en ce qui concerne l'internet mobile.
L'Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT) a sorti ce jeudi la troisième édition de l'étude comparative des prix des produits télécoms en Belgique et dans les pays voisins. Les tarifs belges ont été mis côte à côte à ceux de la France, des Pays-Bas, du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Au total, c’est près de 700 plans tarifaires qui ont été analysés. "Ce qui est important, c’est de voir si la dynamique sur notre marché en Belgique est en ligne avec la dynamique des autres marchés", explique Jack Hamande, président du conseil de l’IBPT.
La Belgique s'en sort bien pour les abonnements et les carte prépayées
Les prix de la téléphonie et des données mobiles (postpaid) ont fortement diminué entre 2012 et 2013. La position de la Belgique en la matière par rapport à ses pays voisins s'est améliorée en 2013, et elle est restée stable l'an dernier. Concrètement, la Belgique se situe à la troisième place pour les abonnements GSM, à la deuxième place pour les cartes prépayées et la téléphonie fixe.
L'internet mobile est encore très cher
Le point noir, c’est l’internet mobile explique Jack Hamande. "Si vous êtes un utilisateur important, vous risquez de payer plus cher que dans les pays voisins et la même chose pour les offres triple play (internet, téléphone fix et télévision) puisque quand on parle du très haut débit notamment au niveau de l’internet, nous restons plus cher que nos voisins."
Pour faire baisser les prix, il faut plus de concurrence et donc mieux comparer. Alexander De Croo, ministre des télécommunications, remarque que " les sites de comparaison sont utilisés de plus en plus et de plus en plus souvent. Mais il faut avoir des offres comparables." Le site officiel de l’IBPT vous permettra de trouver la formule la plus adaptée à votre profil de consommation. En 2015, l'IBPT veut "continuer à stimuler la concurrence" sur ce marché mais aussi analyser comment encore "faciliter la migration d'un opérateur à l'autre", selon Jack Hamande.
