Le Forem casse les clichés à propos de la recherche d’emploi. Ainsi, l’idée largement répandue selon laquelle la connaissance de plusieurs langues est indispensable pour trouver un emploi, est fausse, indique le journal Le Soir.
Les langues ne seraient pas un sésame indispensable à l’obtention d’un job. En Wallonie, les entreprises qui exigent la connaissance d’une deuxième langue ne représentent pas la majorité, précise le quotidien Le Soir. Parmi 118.840 offres d’emploi analysées par le Forem, les trois critères de sélection le plus souvent cités sont la détention d’un diplôme, l’expérience professionnelle et le permis de conduire. Le Forem relève toutefois que c’est en région liégeoise que les exigences linguistiques sont les plus élevées.
L’importance du diplôme
Les Belges sont de plus en plus diplômés mais ceux-ci sont de plus en plus au chômage. De quoi faire penser que le diplôme n’a plus de valeur. Or, le Forem est catégorique : il est bien plus difficile de trouver un emploi sans être diplômé.
Les francophones fonctionnaires
L’impression selon laquelle il y a plus de fonctionnaires francophones que flamands, est, elle, exacte. En Belgique, 16% des postes de travail sont occupés par des fonctionnaires. A Bruxelles et en Wallonie, poursuit le quotidien Le Soir, les salariés qui sont fonctionnaires atteignent 19%, contre 13% en Flandre. Cependant, ces derniers temps, la situation évolue : les fonctionnaires diminuent en Wallonie (-5,7%) et à Bruxelles (-5,1%) mais augmentent en Flandre (+0,5%).
D’autres idées reçues
Outre l’importance du diplôme et la répartition des fonctionnaires, le Forem a analysé le changement fréquent d’emploi (vrai), le fait que certains ne trouveront jamais de boulot (faux), que l’industrie va disparaître (faux) et que les emplois sont devenus précaires (vrai).
