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A 12 ans, il est victime d'une violente agression à Quaregnon: la scène est filmée et diffusée sur le net

Un jeune garçon de 12 ans s'est fait violemment molester devant son école par un adolescent de 14 ans, en présence d'autres élèves, à Quaregnon. L'agression a été filmée. L'enfant a deux côtes cassées.

Tout s'est passé lundi, à la sortie des cours, selon nos confrères de Sudpresse. Un adolescent de 14 ans interpelle un autre élève de l'école Jules Destrée, un gamin âgé de 12 ans. Il le frappe, le fait tomber par terre et le tabasse: des dizaines de coups de pied, dans les côtes et à hauteur du visage.

Un des adolescents filme la scène: on y voit l'agresseur cracher sur sa victime

La scène se déroule devant plusieurs autres adolescents, dont certains décident d'en rire. D'autres, interviennent pour calmer l'agresseur. L'un d'eux filme la scène et la publie sur internet. La vidéo est partagée en masse sur les réseaux sociaux. On y voit l'agresseur cracher sur sa victime.

Le petit de 12 ans s'en sort avec deux côtes cassées, des hématomes, un oeil au beurre noir. Il est à l'arrêt pour les trois prochaines semaines. Ses parents ont décidé de porter plainte contre l'agresseur.



"Pas armés pour séparer des élèves dans cet état de violence"

"Ils ne se rendent pas compte. On dirait que c’est comme si c’était un jeu vidéo, mais c’est la vie réelle, réagit Sabine Delvallée, directrice du lycée Jeanne Dufrasne. Il y avait un jeune homme en danger qui subissait des coups. Ils ne sont pas intervenus tout de suite, donc ça, ça n’est pas normal. Et je crois même qu’au départ il y a eu un effet de groupe."

Ce matin à l’école, les élèves en parlent entre eux bien sûr, mais aussi en cours avec leur professeur de morale, au-delà du buzz et de l’effet de groupe. "Ils se sentent un peu coupables et, d’un autre côté, ils ne sont pour la plupart pas armés pour séparer des élèves dans cet état de violence. Néanmoins, ils se sentent assez mal d’avoir vu. On ne sort jamais indemne d’avoir vu ce genre d’acte violent", rapporte la professeure Pauline Tanner.

Les faits se sont produits à l’extérieur de l’école mais, depuis plusieurs années, les réseaux sociaux sont intégrés dans le règlement du lycée. Une procédure de renvoie est en cours.

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