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Hier soir, un exercice de décontamination a eu lieu dans la région des 3 frontières près d'Eupen. Le choix de l'endroit n'était pas anodin. C'était l'occasion pour la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas d'échanger leur expérience respective.
Il fait déjà nuit à Kettenis lorsque l'alerte est donnée. Dix minutes après, les premiers secours arrivent sur place. L'exercice consiste en la simulation d'un nuage toxique qui se répand dans la salle de sport de Kettenis. Les pompiers se déploient et s'équipent de leurs tuniques de sécurité assez lourdes. "Le binôme rentre dans le batiment accompagné d'une équipe de mesure de la protection civile " commente Claudy marchal, le commandant des Pompiers d'Eupen. A l'intérieur des prélèvements sont réalisés pour déterminer la nature du gaz toxique. Pendant ce temps les premières équipes évacuent les premières victimes, 40 minutes après l'incident. Un temps jugé bien trop long par les observateurs. " Nous n'avions pas encore travaillé dans ces conditions-là. Le terrain est assez réduit et maintenant nous allons voir dans quelle condition améliorer la structure du matériel pour être plus rapide" explique Nicolas Tuts, Colonel à la protection civile de Crisnée. Les renforts allemands et néerlandais arrivent également. Au total, 250 personnes participent à l'exercice et la communication entre les unités semble correcte. "Tout fonctionne très bien. La compréhension entre chaque pays est excellente" constate Hartmut Prast, un pompier allemand. Des observateurs français ont même fait le déplacement en vue d'améliorer leur propre technique. Un autre exercice avec la France se déroulera en février prochain.
