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A bord d'un avion Brussels Airlines, Laura atterrit "en urgence" à Toulouse: "On a senti une odeur de brûlé"

Un avion de la compagnie aérienne Brussels Airlines, reliant Bruxelles et Palma de Majorque, a dû se poser de manière impromptue, vendredi matin, à Toulouse (France) en raison d'une odeur suspecte qui flottait dans le cockpit.

"L'appareil, avec 140 personnes à bord, a atterri à 07h23 à Toulouse, sans problème", indique la porte-parole de Brussels Airlines, Kim Daenen. L'avion est passé au crible. "Si tout est en ordre, nous espérons qu'il puisse repartir au plus vite", ajoute-t-elle. La compagnie Brussels Airlines, contactée par nos soins, indique qu'il s'agit d'un atterrissage "normal" car l'intervention des pompiers n'aurait pas été nécessaire.

Présente à bord de l'avion, Laura a raconté cette expérience "inquiétante" à notre journaliste Vincent Chevalier.

"Comme si l’avion ne volait plus"

"J’ai pris l’avion ce matin à 5h55 et dès l’entrée dans l’avion, on entendait des bruits très bizarres. On s’est dit qu’ils mettaient du carburant dans l’appareil", a-t-elle confié.  Ensuite après plus d’une heure de vol, on sent que le moteur s’arrête, comme si l’avion ne volait plus et planait. Peut-être qu’ils avaient enclenché le pilotage automatique."

Elle poursuit: "Les moteurs ont finalement refonctionné  et d’un coup, on a senti une odeur de brûlé dans l’avion. On ne savait pas si c’était de la nourriture ou l’avion qui brûlait. J’ai regardé mon compagnon et on trouvait ça très bizarre."

"Ce n’était pas possible, on allait autre part"

Laura décrit ensuite la "descente d'urgence" de l'appareil. "L’odeur s’est atténuée et de là, on a commencé à voir que l’avion descendait. Comme on allait vers Majorque, on s’est dit que ce n’était pas normal car on ne voyait pas la mer mais des champs. Ce n’était pas possible, on allait autre part", ajoute-t-elle.

Selon Laura, la compagnie a tardé à communiquer sur l'incident. "Juste après l’atterrissage, mon compagnon a vu des pompiers et une ambulance. On a beaucoup paniqué avant de comprendre qu’on était à Toulouse. Le pilote a alors dit qu’il y avait un problème dans l’avion et qu’il fallait vérifier le matériel et attendre quatre heures."

"C’est inquiétant. On ne sait pas quel était le problème"

Durant l'atterrissage, elle souligne le fait que les passagers sont restés "assez calmes" alors qu'elle a de son côté eu "très peur" pour sa vie. "Des passagers râlaient de perdre une demi-journée durant leurs vacances. On a dû laisser nos téléphones éteints pour ne pas filmer l’intervention des pompiers. J’imagine qu’on ne pouvait pas faire de mauvaise pub."

Vers 12h20, les passagers sont finalement remontés dans le même avion. "C’est inquiétant. On ne sait pas quel était le problème", souligne Laura. 

Brussels Airlines nous explique que cet incident est dû à un défaut du ventilateur situé dans le cockpit. Il a été remplacé. 

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