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Comité de concertation vendredi: espoir pour les voyages, trop tôt pour un déconfinement

Le ministre de la Santé s'est montré prudent en vue du prochain comité de concertation, vendredi prochain (26 février). Interrogé par nos confrères de VTM, Frank Vandenbroucke indique qu'il faudra "trois semaines supplémentaires" avant d'éventuelles mesures liées à un déconfinement. Le ministre dit être compréhensif face aux gens qui souhaitent un relâchement des mesures en place. Mais il rappelle l'importance des gestes barrières et la menace du variant britannique. "Si on s'en tient aux mesures prises, nous ne devons pas avoir peur des variants. Nous devons être doublement prudents."

Lors de l'interview, Frank Vandenbroucke a eu une pensée pour le secteur de l'horeca tout en ne préférant pas "donner de fausses garanties" à ce secteur, insistant sur les trois semaines supplémentaires nécessaires. "Vendredi est une réunion importante, mais nous n’allons pas pouvoir prendre beaucoup de décisions."

L'interdiction des voyages non essentiels questionnée

Enfin, lueur d'espoir, le ministre de la Santé évoque la difficulté de maintenir l'interdiction de voyager jusqu'au 1er avril. "C’est difficile à appliquer car c’est contraire à la libre circulation des personnes en Europe".

Le Premier ministre Alexander De Croo avait déjà annoncé que l'interdiction des voyages non essentiels vers l'étranger (et depuis l'étranger vers la Belgique) allait être réévaluée vendredi. Annoncée initialement du 27 janvier jusqu'au 1er mars, la mesure avait été prolongée le 5 février dernier jusqu'au 1er avrilLa Commission européenne n'a pas manqué de réagir.

De son côté, le MR estime que la "fermeture des frontières" à la belge ne doit pas être prolongée, selon un message transmis dimanche par le président Georges-Louis Bouchez en vue du prochain comité de concertation, prévu vendredi (26 février).

Le commissaire belge Didier Reynders, lui-même issu des rangs des libéraux francophones, avait ainsi mis la Belgique en garde quant à la nécessité de proportionnalité dans les mesures. "L'accord politique à ce jour fixe la fin de la mesure au 1er mars et pas au-delà", affirme dimanche Georges-Louis Bouchez. "Une telle limitation à une liberté aussi fondamentale ne peut être prolongée sans démontrer une absolue nécessité et si aucune autre mesure ne peut être prise pour nous préserver. Aujourd'hui, cette mesure doit donc être questionnée et son terme établi", estime-t-il.

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