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Coronavirus: faire face à une pénurie de masques, une urgence selon les médecins

Un comité de concertation se réunit ce mercredi matin pour se pencher sur les mesures à prendre face à la crise du coronavirus. Il réunira la première ministre, les ministres-présidents et les ministres concernés par la problématique.

La ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, a déjà annoncé début de semaine qu'elle y relayera les préoccupations et recommandations émises par les acteurs médicaux de première ligne. Ils craignent entre autre, une pénurie de masques de protection ou de tests de dépistage.

Sans masques, les médecins risquent d'attraper à leur tour le virus et de ne plus pouvoir les patients. Il s'agit donc d'une urgence selon l'ABSYM (Association belge des syndicats médicaux). Le SPF Santé publique affirme que de nouveaux masques ont été commandés et devraient arriver.

Flambée des prix

Le manque de masques devient une urgence mondiale. Il est devenu un objet rare un peu partout. Des répercutions se font sentir notamment sur les prix. Le masque chirurgical le plus simple est d'habitude vendu quelques centimes l'unité, aujourd'hui il est souvent dix fois plus cher. L'autre masque filtrant celui qu'on appelle FFp2 est réservé aux soignants et se vend à plus de 200 euros en ce moment.

Les anxieux se ruent sur les stocks et certains vont jusqu'à voler le précieux sésame. Des milliers de masques de protection et de flacons de gel hydroalcoolique, essentiels pour endiguer l'épidémie de coronavirus, ont été dérobés ces derniers jours dans les hôpitaux publics parisiens et marseillais en France, qui ont en réponse renforcé la sécurité de leurs stocks.

Le gouvernement français va par ailleurs réquisitionner, au moyen d'un décret publié mercredi, les stocks de masques de protection contre la diffusion du coronavirus, une mesure qu'avait annoncée le président Emmanuel Macron. Le texte "relatif aux réquisitions nécessaires dans le cadre de la lutte contre le virus Covid-19" vise à assurer un accès prioritaire à ces équipements aux professionnels de santé et aux patients atteints par la maladie.

En Italie aussi les masques manquent, inquiétant pour le pays le plus touché d'Europe avec plus de 2.000 cas.

Quelles sont les consignes à suivre si on présente des symptômes et qu'on revient d'une région avec des cas déjà recensés ?

Les consignes sont les mêmes pour tout le monde. Une personne qui présente de symptômes grippaux en général : apparition brutale de température (à partir de 38 ), signes respiratoires, dyspnée (difficulté respiratoire) etc. qui revient d’une région à risque (nord de l’Italie, pays asiatiques, le département de l’Oise en France…) dans laquelle elle a séjourné dans les 14 jours. Dans ce cas-là, il faut prendre des précautions particulières: il faut téléphoner au médecin généraliste, surtout ne pas se rendre aux urgences parce que là on va entrer en contact avec un tas d’autres personnes, si jamais on est porteur du virus on va le diffuser. Donc téléphoner au médecin, lui expliquer la situation et le médecin soit ira à domicile, soit fera venir le patient à un moment où il n’y a personne dans sa salle d’attente.

Quels sont les groupes à risque ?

Les groupes à risque sont les personnes âgées et les personnes fragilisées (maladies chroniques).

Où trouver des explications sur le coronavirus ?

Il y a deux sites internet:

www.sciensano.be
www.info-coronavirus.be

Un numéro vert est également activé: 0800 14 689

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