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Les Belges appelés à régulariser leur arme à feu: voici ce que vous risquez si vous ne le faites pas (vidéo)

L'année dernière, les Belges propriétaires d'une arme à feu non-déclarée étaient invités à "se mettre en ordre" auprès de la police. Soit en la régularisant, soit en l'abandonnant. Ce dimanche matin, la zone de police boraine a "tiré" le bilan de cette opération.

Notre équipe s'est rendue dans les bureaux de la police de Colfontaine, direction la chambre forte. Un lieu tenu discret et sécurisé. C'est là que sont stockées les armes abandonnées ou à régulariser. Carabine de tir sportif, fusil de chasse ou copie, etc.: il y en a de toutes origines et de tous calibres.

On a aussi des héritages de personnes décédées

Jusqu'en 1992, un grand nombre de modèles étaient encore en vente libre. Des armes sont devenues embarrassantes. Par exemple, une mitrailleuse a été remise par la famille d'un collectionneur décédé. "On a aussi des héritages de personnes décédées. On a retrouvé les armes lorsque l'on a vidé les maisons et les héritiers les ont gardées ne sachant pas qu'il fallait les déclarer et qu'il fallait une autorisation", a expliqué Geoffrey Plumat, inspecteur principal du Bureau Central des Armes de la zone de police boraine, au micro de nos journalistes Aurélie Henneton et Gaetan Zanchetta.

Dans cette zone de police, 110 armes ont été abandonnées volontairement. 442 sont à régulariser. Certains détenteurs sont frileux. "Elles ne valent rien. La plupart, même l'armurier sollicité, ne veut pas la prendre parce qu'il ne saura jamais la revendre. Le prix qu'elles valent, c'est souvent le poids de la ferraille", a encore ajouté Geoffrey Plumat.

200.000: c'est le nombre d'armes récupérées lors de la première période de régularisation de 2006 à 2008, soit 28 mois. Cette fois, elle n'a duré que 10 mois. Trop court, selon Geoffrey Plumat: "On va avoir des personnes qu'on n'a pas pu joindre ni régulariser et qui se retrouvent donc en infraction et pour lesquelles on n'a pas a priori de solutions. Et donc en principe, c'est procès-verbal et saisie des armes".

Un premier lot d'armes est parti, récupéré par la police fédérale. Direction la casse pour destruction.

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