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Voici pourquoi le variant Omicron pourrait constituer la solution à la crise, selon deux experts

Le variant Omicron du coronavirus, qui semble moins virulent que ses prédécesseurs, pourrait constituer la solution à la crise du Covid s'il devient le variant dominant partout dans le monde, estime le virologue Marc Van Ranst et épidémiologiste Simon Dellicour. 

Ce dernier était sur le plateau de RTL INFO. Il a développé: "Une personne contaminée par ce variant développe une immunité qui est aussi efficace contre le variant Delta et les autres variants. Si on a un variant qui circule fortement dans la population et qui est moins virulent, oui on va augmenter la protection de la population."

L'épidémiologiste appelle néanmoins à la vigilance : "On parle à long terme. Mais à court et moyen terme, on a une vraie menace d'une augmentation du nombre de cas qui pourrait se traduire – et on ne sait pas à quel point – par une vague d'hospitalisations." Et de conclure: "Ce variant reste un problème. Même s'il a un taux d'hospitalisations plus faible, il a quand même un taux d'hospitalisations qui peut nous inquiéter. Oui, à long terme, ça pourrait être une bonne nouvelle tout de même."

La crise du coronavirus nous a appris à attendre l'inattendu

De son côté, l'expert Marc Van Ranst réagissait sur la VRT dans la foulée du Comité de concertation de jeudi. Comme prévu, les autorités n'ont pas fait de grandes annonces. "Nous avons appris autant que lorsque Saint-Nicolas dit qu'il n'y a pas de vilains bonhommets" mais uniquement des enfants sages, a réagi M. Van Ranst.

Le Comité de concertation a simplement acté la réouverture des écoles le 10 janvier, selon les règles définies par la Conférence interministérielle de la veille.

Sur l'aspect formel des choses, Marc Van Ranst a salué l'apparition du porte-parole de Sciensano Steven Van Gucht à la conférence de presse, afin d'apporter un éclairage sur la situation. "Ce n'est pas un mal que notre message soit de temps en temps adressé à une audience un peu plus large", selon M. Van Ranst, qui ajoute que de cette manière certaines propositions du Gems, qui ne sont finalement pas retenues, peuvent tout de même être exposées. "La crise du coronavirus nous a appris à attendre l'inattendu", a conclu Van Ranst. 

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