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Plus de 12 milliards à trouver: la proposition du CD&V qui ramène le CALME sur le plateau (vidéo)

12,4 milliards d'euros. C'est le montant du déficit budgétaire pour 2020, selon extrapolation des chiffres du Bureau fédéral du Plan. Et c'est beaucoup trop, estiment le PS et Ecolo, qui dénoncent les effets du Tax Shift pratiqué par le dernier gouvernement de plein exercice. Le MR, lui, veut relativiser, en affirmant que 55.000 emplois ont été créés grâce à ce Tax Shift et rappelle que le taux de croissance économique belge est un des meilleurs d'Europe.

Le débat a commencé par les propositions du PS via la présence sur le plateau de l'émission C'est pas tous les jours dimanche du député fédéral Hugues Bayet, actuel bourgmestre de Farciennes, contrebalancées dans la foulée par Benoît Piedboeuf, chef de groupe à la Chambre pour le MR. Raoul Hedebouw, porte-parole et député fédéral pour le PTB est ensuite entré dans la danse avant d'entendre les solutions de Marie-Colline Leroy, députée fédérale pour Ecolo. Christian Leysen, député fédéral pour l'Open Vld a également donné son avis.

En gros, les partis de gauche veulent taxer différemment quand les libéraux ou d'inspiration libérale veulent continuer sur base du gouvernement précédent. Deux visions et des positions différentes que chacun n'est pas totalement prêt à changer. C'est là que l'intervention de Sammy Mahdi, président des jeunes CD&V, va quelque peu rétablir l'ordre sur le plateau avec une idée qui semble mettre d'accord tout le monde.

"C'est vrai qu'on paie déjà beaucoup d'impôts dans ce pays et je vois que le débat est animé", a-t-il commencé. "C'est bien de l'animer mais il faut faire en sorte que les citoyens veulent encore nous écouter. Moi, ce que je vois, c'est que quand je regarde d'autres pays, je peux constater que, par exemple, aux Pays-Bas, on paie beaucoup moins de taxes qu'en Belgique mais aussi qu'on a un surplus budgétaire de 8 milliards et un fonds d'investissement de 41 milliards où on investit dans le secteur du transport public, dans le secteur de la santé et qu'on arrive avec une politique fiscale correcte de faire un travail au niveau structurel. Dans un premier temps, l'état fait beaucoup de choses et parfois trop de choses: on doit se demander ce qu'on fait et ce qu'on peut faire avec les moyens qu'on a. Deuxièmement, augmenter le taux de travail. Il est autour des 70% en Belgique, l'Europe nous demande d'être à 73%. Pour terminer, au niveau de la fiscalité, on peut se poser la question, pas d'impôt sur le capital mais sur les revenus du capital. On peur se poser des questions et voir si on peut aller de l'avant. Pour nous, dans un prochain gouvernement, on doit réellement travailler de manière structurelle et approfondie et avoir une taxation sur les revenus du capital".

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