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Le stress au travail augmente le risque d'alcoolisme: et si on suivait l'exemple islandais ?

D'après une étude de Securex dévoilée aujourd’hui, le stress au travail augmente le risque d'alcoolisme. Les salariés soumis à trop de pression ont plus de soucis avec l'alcool que les autres.

Ce problème a un coût: l'alcool représente un budget de deux milliards d'euros par an au niveau des soins de santé ou encore en perte de productivité.

Alors, on en parle depuis dix ans, mais le plan alcool n'a toujours pas vu le jour. Pourtant, c'est essentiel. Le docteur Thomas Orban, spécialisé en alcoologie, raconte au micro de Bernard Lobet, ce matin sur Bel RTL, une histoire vécue par ses patients.


"Cela dissuade docteur"

"Un patient que je vois récemment me dit: ‘Tiens je reviens d’Islande et là-bas on ne trouve pas de bières fortes. On ne trouve dans le commerce que des bières très légères.’ Si on veut un produit plus alcoolisé, bière forte, vin ou autre alcool, ce sont dans des magasins qui ont un monopole d’Etat. Donc, cela montre bien que c’est l’Etat qui gère ça. Ensuite, le verre de bière coûte 10 euros. Et il me dit texto: ‘Cela dissuade docteur’. On sait très bien que le prix de l’alcool est une des mesures, pas la mesure, dont on s’est qu’un tout petit peu occupé en Belgique, et surtout on n’a pas touché aux bières."

Aujourd’hui, un Belge sur dix a une consommation d'alcool qualifiée de "à risque". Si vous consommez plus de trois verres par jour, vous êtes concernés.

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