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DIRECT - Guerre en Ukraine: l'ambassade de l'Union européenne rouvre à Kiev

Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

DIRECT RTL INFO

21h40 - Ukraine: cinq civils tués dans des bombardements dans l'est samedi (gouverneur)

Cinq personnes ont été tuées et cinq autres blessées samedi dans des bombardements russes dans l'est de l'Ukraine qui s'attend à une offensive russe majeure dans cet territoire, a indiqué dans la soirée le gouverneur régional sur Telegram. "Aujourd'hui, cinq personnes sont mortes à la suite des frappes russes dans la région de Donetsk. (...) Cinq autres personnes ont été blessées ", a déclaré Pavlo Kyrylenko.

19h35 - Moscou affirme avoir déjoué une tentative d'évacuer de Marioupol des chefs du bataillon Azov

Le ministère russe de la Défense a affirmé samedi que les forces russes avaient ouvert le feu sur un navire ukrainien qui tentait d'évacuer des commandants du bataillon Azov de la ville assiégée de Marioupol. Vendredi soir, les forces russes ont procédé à des tirs d'artillerie sur un vaisseau cargo ukrainien lorsqu'il a soudainement changé de direction et tenté de percer le blocus du port de Marioupol. A la suite de ces tirs, l'Apache, battant pavillon maltais, a pris feu et annoncé qu'il se plierait aux demandes de la Russie. Selon Moscou, il n'y a aucune victime parmi les membres d'équipage. L'Apache et son équipage étaient escortés vers le port russe de Ieïsk situé sur les rivages de la mer d'Azov.

Des membres du bataillon Azov ont combattu les forces russes à Marioupol, ville située dans le sud-est de l'Ukraine entre la Crimée annexée par la Russie et les régions séparatistes de l'est du pays. Le détachement Azov des opérations spéciales, auparavant connu sous le nom de "Bataillon Azov", est un élément clé de la campagne de propagande russe accusant les autorités ukrainiennes d'avoir des liens avec des néo-nazis.

19h30 - L'Ukraine dit avoir libéré 12 soldats et 14 civils dans un nouvel échange de prisonniers avec la Russie

L'Ukraine a annoncé samedi avoir procédé à un "troisième échange" de prisonniers avec la Russie depuis le début de l'invasion russe le 24 février, permettant la libération de 12 soldats et 14 civils ukrainiens. "Sur ordre du président Volodymyr Zelensky, un troisième échange de prisonniers a eu lieu aujourd'hui. Douze de nos militaires, dont une femme officier, rentrent chez eux. Nous avons également permis la libération de 14 civils, neuf femmes et cinq hommes, soit au total 26 personnes", a écrit sur Telegram la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk. Le nombre de Russes ayant pu, en échange, rentrer chez eux n'a pas été précisé. Selon l'agence de presse étatique russe Tass, les deux parties ont également échangé des chauffeurs de camion: 32 Russes et 20 Ukrainiens.  

19h00 - L'ambassade de l'Union européenne auprès de l'Ukraine rouvre à Kiev

L'ambassade de l'Union européenne auprès de l'Ukraine a rouvert à Kiev, six semaines après le début de l'invasion russe, a annoncé samedi l'ambassadeur Matti Maasikas sur Twitter. "Tellement heureux d'être de retour à Kiev", a posté l'ambassadeur européen sur le réseau social. Il a ensuite partagé une photo du drapeau européen hissé, accompagnée du message "Commençons par le commencement".

Au lendemain de l'invasion russe le 24 février, l'ensemble des collaborateurs et collaboratrices de l'ambassade avait été évacué. Seule une petite équipe continuait de représenter l'Union européenne depuis Rzeszów, ville située dans le sud-est de la Pologne. Par ailleurs, l'Italie a annoncé samedi qu'elle rouvrirait également sa représentation dans la capitale ukrainienne "après Pâques", comme "preuve supplémentaire de notre soutien au peuple ukrainien et une démarche concrète pour souligner que la diplomatie doit avoir la priorité", a souligné le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio. 

18h45 - Boris Johnson offre à l'Ukraine des véhicules blindés et des missiles antinavires (Downing Street)

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, en visite samedi à Kiev, s'est engagé à fournir à l'Ukraine des véhicules blindés et des missiles antinavires, en rendant hommage à l'armée ukrainienne pour "le plus grand fait d'armes du 21e siècle". "C'est grâce au leadership inébranlable du président Zelensky et à l'héroïsme invincible et au courage du peuple ukrainien que les desseins monstrueux de (Vladimir) Poutine sont déjoués", a déclaré Boris Johnson après sa rencontre avec Volodymyr Zelensky, selon un communiqué de ses services.

16h50 - L'Ukraine lance un site internet pour récolter des preuves de violation des droits humains

Les autorités ukrainiennes ont lancé un site internet à destination de la population pour que celle-ci puisse rendre compte des violations des droits humains perpétrés depuis l'invasion russe le 24 février dernier, a annoncé samedi le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, alors que le massacre de civils à Boutcha, petite ville au nord-ouest de Kiev, a marqué les consciences. Les témoins peuvent y envoyer des photos et rapports concernant des exécutions, des faits de torture et des viols commis à l'encontre de civils ukrainiens et ukrainiennes pendant l'invasion russe.

L'Ukraine et les pays occidentaux ont accusé les militaires russes de "crimes de guerre" après la découverte de dizaines de cadavres, apparemment de civils souvent tués par balle, dans les rues de Boutcha. L'armée russe a pénétré dans Boutcha dès le 27 février - trois jours après le déclenchement de l'offensive russe en Ukraine - et y est restée un mois. De son côté, le président russe Vladimir Poutine a rejeté mercredi ces accusations et qualifié de "provocation grossière et cynique de la part du régime de Kiev" les atrocités commises "dans la ville de Boutcha".

16h35 - Plus de 10 milliards d'euros réunis pour l'Ukraine lors d'une collecte internationale (Von der Leyen)

Une collecte internationale de fonds a permis de réunir 10,1 milliards d'euros destinés à soutenir l'Ukraine envahie par l'armée russe, a annoncé samedi à Varsovie la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Le monde a finalement promis 9,1 milliards d'euros dans le cadre de la campagne (Stand up for Ukraine, ndlr) (...) En outre, la Commission, en collaboration avec la BERD, ajoute un milliard supplémentaire pour les personnes déplacées en Ukraine. C'est fantastique. Donc 10,1 milliards d'euros", a déclaré Mme von der Leyen.

16h00 - Boris Johnson rencontre Zelensky à Kiev

Le Premier ministre britannique Boris Johnson est à Kiev samedi en signe de "solidarité" avec le peuple ukrainien, a annoncé Downing Street. M. Johnson s'est rendu en Ukraine "pour rencontrer le président Zelensky en personne, dans un geste de solidarité avec le peuple ukrainien" et doit y "présenter un nouvel ensemble d'aide financière et militaire", a indiqué un porte-parole des services du Premier ministre britannique.

15h50 - Le chancelier autrichien en visite à Kiev

Le chancelier autrichien Karl Nehammer est arrivé samedi à Kiev afin d'apporter un soutien "politique et humanitaire" au gouvernement ukrainien, alors que les troupes russes se sont redéployées dans l'est et le sud de l'Ukraine, dans une guerre initiée le 24 février. M. Nehammer a rencontré le président Volodymyr Zelensky et le maire de la capitale, Vitali Klitschko.

La visite du chancelier autrichien suit celle, vendredi, de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Ils se sont tous deux rendus à Boutcha, petite ville au nord-ouest de Kiev devenue un symbole des atrocités de la guerre en Ukraine en raison du massacre de dizaines de civils avant le retrait de l'armée russe, accusée de cette tuerie.

 

15h50 - Plus de 20 hôpitaux complètement détruits, selon Kiev

Trois cents hôpitaux et autres infrastructures médicales ont déjà été endommagés en Ukraine depuis l'invasion du pays par la Russie, a affirmé samedi le ministre ukrainien de la Santé, Viktor Lyashko. Selon lui, 21 hôpitaux ont en outre été complètement détruits.

14h45 - Zelensky: l'Ukraine est "toujours prête" à des pourparlers avec la Russie

L'Ukraine est "toujours prête" à mener des pourparlers avec la Russie, au point mort après la découverte d'atrocités dans des villes ukrainiennes libérées, a déclaré samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Nous sommes prêts à nous battre et chercher parallèlement des voies diplomatiques pour arrêter cette guerre. Pour l'instant, nous envisageons parallèlement un dialogue", a assuré le président ukrainien au cours d'une conférence de presse avec le chancelier autrichien Karl Nehammer, en visite à Kiev et à Boutcha, près de la capitale ukrainienne, devenue un symbole des atrocités de l'invasion russe.

14h25 - Berlin atteint ses limites de livraisons d'armes à l'Ukraine

L'Allemagne a quasiment épuisé ses possibilités d'approvisionner l'Ukraine en matériel tiré des réserves de son armée, la Bundeswehr, mais planche sur des livraisons effectuées directement par l'industrie de l'armement, a déclaré samedi la ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht.

12h56 - Ukraine: plus de 4,4 millions de réfugiés

Plus de 4,4 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion ordonnée par le président russe Vladimir Poutine le 24 février, selon les chiffres du Haut commissariat aux réfugiés (HCR). Le HCR recensait exactement 4.441.663 réfugiés ukrainiens samedi. Ce sont 59.347 de plus que lors du précédent pointage vendredi. L'Europe n'a pas connu un tel flot de réfugiés depuis la Deuxième guerre mondiale.

12h33 - La Russie confirme de nouvelles attaques à Dnipro et Poltava

L'armée russe a mené de nouvelles attaques dans les régions ukrainiennes de Dnipro et Poltava, a confirmé Moscou samedi.

Un dépôt d'armes a été bombardé par des roquettes non loin de la ville de Dnipro, dans le sud-est de l'Ukraine, au cours de la nuit de vendredi à samedi, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. Une attaque a également été lancée contre un aéroport à Mirgorod, dans l'oblast de Poltava, au centre de l'Ukraine. Selon Kiev, deux personnes ont été blessées. Une attaque similaire près de Tchornomorsk, dans la région méridionale d'Odessa, n'a en revanche fait aucune victime, selon les autorités locales.

10h36 - Le FMI ouvre un compte pour soutenir financièrement l'Ukraine

Le Fonds monétaire international (FMI) a ouvert un nouveau compte pour envoyer les fonds des donateurs vers l'Ukraine. L'outil a été approuvé vendredi soir par le conseil d'administration du FMI, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Les pays qui souhaitent soutenir financièrement l'Ukraine peuvent le faire en toute sécurité par l'intermédiaire de ce compte, par exemple en monnaies de réserve ou en droits de tirage spéciaux. Il s'agit d'unités de compte au sein du FMI que tous les pays membres possèdent. Le Fonds transfèrera ensuite l'argent récolté sur le compte ukrainien. Le Canada a récemment annoncé qu'il offrira au gouvernement ukrainien jusqu'à un milliard de dollars canadiens (730 millions d'euros) en nouvelles ressources de prêt par l'entremise de ce nouvel instrument. Le Canada est donc le premier pays à faire usage de ce compte administré pour l'Ukraine au FMI mais d'autres pays et organisations pourront également y déposer de l'argent. L'Ukraine a besoin de liquidités pour financier la guerre avec la Russie. Conséquences directes de la guerre: les revenus ne cessent de diminuer et l'économie est ébranlée. L'armée et l'aide aux citoyens coûtent par ailleurs beaucoup d'argent. Le fonds estime qu'en raison de la guerre, l'économie ukrainienne pourrait se contracter de 25 à 35%.

10h32 - La Russie nomme un nouveau commandant des opérations militaires en Ukraine

La Russie a réorganisé le commandement de ses opérations en Ukraine, a confirmé samedi un responsable occidental au radiodiffuseur britannique BBC. Elles seront désormais dirigées par le général Alexandre Dvornikov.

"Ce commandant a une grande expérience des opérations russes, qu'il a acquise en Syrie. Nous nous attendons donc à ce que le commandement et le contrôle globaux s'améliorent", a déclaré la source, sous couvert d'anonymat. Avec cette nouvelle nomination, la Russie souhaite améliorer la coordination entre les différentes unités. Jusqu'à présent, les troupes russes étaient organisées et commandées séparément, a expliqué le responsable. La Russie a du mal à atteindre ses objectifs de guerre, 44 jours après le début de l'invasion, ne parvenant pas à s'emparer de grandes villes comme Kiev. Elle se concentre désormais sur la région du Donbass, dans l'est du pays. "À moins que la Russie ne soit en mesure de changer de tactique, il est difficile de voir comment elle pourra atteindre ne serait-ce que les objectifs limités qu'elle s'est fixés", a poursuivi le responsable.

6h52 - Trois quarts des réfugiés ukrainiens ne demandent pas d'hébergement en Belgique

Sur les 30.807 réfugiés ukrainiens officiellement enregistrés en Belgique, seuls 7.101 ont demandé une place d'accueil au bureau d'enregistrement installé au Heysel, ressort-il des chiffres de l'Office des Etrangers, relayés samedi par le journal De Tijd.

Plus de trois quarts d'entre eux séjournent donc dans notre pays sans bénéficier d'aucune aide gouvernementale. Il convient toutefois de noter qu'environ 12.000 Ukrainiens enregistrés sont des mineurs d'âge et accompagnent donc un parent, un proche ou un membre de la famille. Cela signifie que des milliers d'Ukrainiens adultes se débrouillent seuls. Certains d'entre eux sont hébergés par un réseau de plus de 5.000 Ukrainiens, qui se trouvaient déjà dans notre pays avant la guerre. Les autres sont hébergés par des bénévoles ou se sont organisés par leurs propres moyens.

Le fait que des milliers d'Ukrainiens ne sollicitent pas de place d'accueil vient compliquer le travail, déjà difficile, des autorités, car il faut alors attendre qu'ils s'enregistrent dans le registre des étrangers de l'administration communale où ils séjournent pour avoir une trace de leur arrivée en Belgique. Leur inscription est aussi le point de départ de toute assistance sociale, de leur intégration ainsi que de leur accompagnement professionnel.

4h04 - Zelensky demande "une réponse mondiale ferme" après le massacre de Kramatorsk

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé "une réponse mondiale ferme" après le bombardement meurtrier d'une gare dans l'est de l'Ukraine, à Kramatorsk, où des civils étaient rassemblés pour fuir la région par crainte d'une offensive russe, un massacre qui a suscité une vive indignation occidentale.

"C'est un autre crime de guerre de la Russie pour lequel chacun parmi ceux impliqués sera tenu responsable", a dit M. Zelensky dans un message vidéo, évoquant la frappe de missile qui a tué vendredi 52 personnes, dont 5 enfants, selon un dernier bilan des autorités locales. "Les puissances mondiales ont déjà condamné l'attaque de la Russie contre Kramatorsk. Nous attendons une réponse ferme mondiale à ce crime de guerre", a-t-il poursuivi.

Le président américain Joe Biden a dénoncé une "horrible atrocité" commise par Moscou, et la diplomatie française un "crime contre l'humanité". Moscou a démenti être responsable de la frappe, affirmant ne pas disposer du type de missile qui aurait été utilisé, avant de dénoncer une "provocation" ukrainienne.

22h14 - La Banque centrale russe réautorise la vente des devises étrangères à partir du 18 avril

La Banque centrale de Russie a annoncé vendredi réautoriser à partir du 18 avril la vente des devises étrangères, suspendue début mars dans le pays frappé par des sanctions occidentales sans précédent en raison du conflit en Ukraine.

Les banques russes "pourront de nouveau vendre des devises en liquide aux citoyens à partir du 18 avril 2022", a indiqué la Banque centrale dans un communiqué, tout en précisant que seules les devises reçues par les banques à partir du 9 avril pourront être vendues.

22h06 - Les deux filles de Poutine sanctionnées par l'Union européenne

Les Européens ont sanctionné vendredi les deux filles du président russe, Vladimir Poutine, désormais inscrites sur la liste noire de l'Union européenne (UE), avec plus de 200 autres personnes, dont plusieurs oligarques proches du président russe et des patrons de presse pro-Kremlin.

Déjà ciblées par Washington et Londres, Maria Vorontsova et Katerina Tikhonova, nées respectivement en 1985 et 1986, sont les filles de Vladimir Poutine et de Lioudmila Poutina dont le président russe a annoncé avoir divorcé en 2013. Comme les 217 individus et les 18 entités ajoutés sur cette liste publiée au journal officiel de l'UE, elles sont frappées d'une interdiction d'entrée dans l'UE et leurs avoirs y sont gelés.

L'aînée, Maria Vorontsova, est visée pour son rôle dans Nomenko, une importante société de projets d'investissement dans le secteur de la santé qui procure "des sources substantielles de revenus" au gouvernement russe, précise le journal officiel. Sa sœur, Katerina Tikhonova, dirige un fonds de soutien aux jeunes scientifiques créé par des compagnies dont les dirigeants "sont des membres du cercle rapproché d'oligarques" du président russe, selon la même source. Cette cinquième salve de sanctions impose en outre des mesures économiques notamment un embargo sur le charbon russe à partir du mois d'août et la fermeture des ports européens aux bateaux battant pavillon russe. Les achats de charbon par l'UE représentent un montant de huit milliards d'euros par an, une somme très inférieure aux achats de gaz et de pétrole. Elle a été décidée après la découverte de dizaines de cadavres de civils le weekend dernier à Boutcha, près de Kiev, après le retrait des forces russes. Les images ont suscité une onde de choc mondiale et des accusations de "crimes de guerre" contre Moscou.

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