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Tout sur les Claudettes ! (PHOTOS)

Présentes lors de chaque apparition et faisant partie intégrante du personnage de Cloclo, elles le disent aujourd’hui : "Claude François, c’est nous !"

Qui sont-elles ?

Que serait Claude François sans ses célèbres danseuses ? Tout au long de sa carrière, elles ont fait partie intégrante du spectacle et ont assuré le show avec lui. Parmi les « Claudettes » (nom assimilé à Claude) ou « Clodettes » (assimilé au surnom Cloclo), certaines avaient une formation de danseuse professionnelle, d’autres étaient mannequins. L’âge de filles s’échelonnait approximativement entre 17 et 27 ans. Dans les premières années, elles étaient quatre. Par la suite, leur nombre est passé, selon les occasions à 5 ou à 6 simultanément. On compte en tout plus de trente Claudettes entre 1966 et 1978. La dernière fût embauchée par Claude 3 jours avant sa mort. 

Créées pour attirer les garçons !

Le concept des Claudettes est une grande première en France. Même si de nos jours, s’entourer de danseuses sexy paraît être une chose banale, à l’époque c’était une véritable révolution. D’autant plus que Cloclo, qui choisissait lui-même ses Claudettes, choisit des ravissantes femmes blanches mais également noires. Sur les petits écrans des années 60, c’était du jamais vu !

L’idée de s’entourer de jolies jeunes filles vient du fait qu’à ses débuts, son public était essentiellement féminin. Souffrant de cette image de «chanteur à minettes», il peinait à attirer un public masculin à ses shows. Avec l’arrivée des Claudettes, ces messieurs ont soudainement commencé à s’intéresser aux spectacles et aux prestations télés de Claude François… Pas bête le Cloclo !  

Carrière solo ?

En 1977, les filles tentèrent parallèlement une carrière distincte de celle de Claude François, sous le nom de « Miss Disco ». Malheureusement pour elles, celle-ci ne décolla pas.

Les Claudettes au tribunal

Depuis trois ans, les fidèles danseuses de Claude François se sont lancées dans une bataille judiciaire. L’année dernière, douze danseuses ont assigné la société Spedidam au Tribunal de Grande Instance de Paris. La société était chargée de rémunérer les filles à partir des sommes versées par les diffuseurs.

La cause ? Elles se sentent lésées et réclament à la société des indemnités quant aux droits de diffusion d’images de l’époque : « Claude François, c’est nous ! » déclarent-t-elles. Leur avocat affirme qu’elles auraient dû toucher environ 1000 euros par an sur les seize dernières années. De quoi passer de nombreux Lundi(s) au soleil… Le président de Spedicam n’est pas de cet avis et laisse entendre: « Il ne faut pas qu’elles se fassent d’illusions ». Affaire à suivre.

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