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La carrière de Priscilla Betti a décollé dans les années 2000, lorsque sa génération chantait et dansait sur "Regarde-moi" ou encore "Tchouk tchouk musik". Plus tard, elle a joué le rôle de Tina Ravel dans la série "Chante !"
À cette époque, les réseaux sociaux avaient bien moins d'importance qu'aujourd'hui.Mais depuis son retour dans la comédie musicale "Flashdance" et sa participation à "Danse avec les Stars", l'artiste doit faire face à des messages plus directs de ses fans... Ou de ses détracteurs.
Un compte Instagram qui appelle au viol
Récemment, Priscilla Betti a découvert avec horreur la création d'un compte dont le nom fait froid dans le dos: "Qui veut violer Priscilla".
La jeune femme de 31 ans a pris la parole avec calme sur ses réseaux sociaux. "'Qui veut violer Priscilla ?' Toi. A priori. Et tes 18 abonnés aussi", écrit-elle à côté d'une capture d'écran du compte, qui a été supprimé depuis. "Toi qui, en venant commenter ma photo, assume publiquement avoir envie de me violer. Toi qui par ton acte consenti banalise le viol. Le viol. Celui qui détruit tant de personnes, tant de corps, tant d’âmes, tant de sourires. Tant de vies. Toi qui banalise la violence et qui la revendique. Toi qui banalise la haine et qui l’incite." Pour conclure son message, l'artiste partage une citation de bernard Werber: "L’important n’est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir".
Les stars qui ont découvert ce compte au même moment que les abonnés de Priscilla ont aux aussi été sous le choc avant de lui apporter leur soutien.
"Mais c’est sérieux ???", lance Julie Zenatti, alors que Laurent Ournac s'inquiète: "Le niveau des réseaux sociaux et ses dérives doit vraiment nous inquiéter et nous devons signaler systématiquement ce genre de comportement!"
"Mais qu’est ce que c’est que cette horreur?"
Aurélie Konaté, ex candidate de la Star Academy, ajoute: "Mais qu’est ce que c’est que cette horreur? Les gens sont tarés!!
Je t’envoie des bisous ma Prissou". De son côté, Chris Marques s'est contenté de lui envoyer trois smileys énervés.
Le chanteur italien Mikelangelo Loconte, lui, s'en est pris aux règles de censure en vigueur sur les réseaux sociaux: "Dommage, Les réseaux qui censurent ponctuellement le corps de la femme et qui permettent cette forme d’insulte direct et des profils qui peuvent faire du mal ou offensé réellement...on est censé vivre dans une Justice faite par des algorithmes. Je t’embrasse, désolé de te voir supporter ca !"
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