Partager:
Relancées par leur victoire face au Brésil, les Bleues rencontrent mercredi à Sydney le modeste Panama (12h00) pour garder la première place du groupe F et valider leur billet pour les huitièmes du Mondial féminin contre un adversaire qui pourrait être l'Allemagne.
Sauf catastrophe contre les "Canaleras", au Sydney Football Stadium, la qualification pour la phase finale paraît acquise pour les Bleues, qui auront tout de même un oeil sur Jamaïque-Brésil à la même heure.
Mais, alors que le tableau vers les quarts s'était largement ouvert samedi après le brillant succès français face à la Seleçao (2-1), l'avenir s'est un peu obscurci le lendemain, avec l'exploit de la Colombie contre l'Allemagne (2-1).
La première place, scénario le plus probable à moins d'un faux pas face aux Panaméennes, n'est en effet plus si avantageuse. Avant la dernière journée, la Colombie est en bonne position pour terminer première du groupe H devant la puissante Allemagne, qui hériterait donc des Bleues dans ce cas de figure.
Mais il n'y a pas de place pour le calcul, car la France ne connaîtra son futur adversaire que jeudi.
- "Conquérantes" -
Contre le Panama, 52e nation mondiale et déjà éliminée de son premier Mondial, les Bleues d'Hervé Renard vont surtout lutter contre une possible décompression.
"Il n'y a pas de calcul à faire. La seule chose qu'on doit faire, c'est aborder ce match comme on a abordé les deux précédents, en étant conquérantes, en ayant pour objectif de terminer premières de cette poule", a assuré Hervé Renard en conférence de presse.
Interrogée également sur une possible décompression, l'attaquante Kadidiatou Diani a aussi balayé cette idée: "on a assez discuté entre nous après la Jamaïque (0-0), on était vraiment remontées (...). J'ai ressenti des choses que je n'avais jamais ressenties avant en sélection (...). Et je pense qu'on est dans le même état d'esprit pour affronter le Panama".
"Il n'y a aucune place pour le relâchement, tout le monde en a conscience", avait affirmé lundi la milieu Kenza Dali. Après la performance remarquée contre les Brésiliennes, "les attentes sont hautes, on ne peut plus décevoir".
Le temps réduit entre les deux rencontres (trois jours complets) peut convaincre le sélectionneur de faire tourner, au moins légèrement, en vue des tours suivants.
Il a d'ailleurs promis "quelques changements pour le onze de départ", "cela dépendra de la récupération des joueuses car le laps de temps est très court entre les matches".
- Un onze remanié -
Touchée au mollet gauche la semaine passée, la capitaine Wendie Renard a serré les dents pendant 90 minutes contre la Seleçao, mais peut avoir besoin de repos après sa tête victorieuse à Brisbane en fin de match. "Tout a été géré sans douleur, sans pépin", a-t-elle néanmoins balayé.
Sa mise au repos probable va profiter à Elisa De Almeida, qui s'est tenue prête jusqu'au dernier moment samedi mais est finalement restée sur le banc toute la rencontre.
A gauche, Estelle Cascarino sera certainement préférée à la latérale Sakina Karchaoui, qui a enchainé la totalité des deux premiers matches de poule.
Devant, la jeune Vicki Becho, 19 ans, qui a fait une belle entrée à Brisbane avec de bons débordements et des remises dans la surface adverse, est pressentie pour remplacer une autre Lyonnaise, Eugénie Le Sommer, également buteuse samedi.
A ses côtés, Kadidiatou Diani a besoin de poursuivre sa montée en puissance, après avoir débuté le Mondial en deça physiquement à la suite d'une blessure à la clavicule fin mars.
Dans l'entre-jeu, Kenza Dali et Sandie Toletti, qui seraient suspendues pour les huitièmes en cas de nouveau carton jaune, font partie des changements à attendre, au profit de Clara Mateo et Léa Le Garrec.
Selma Bacha, qui a fait son retour contre le Brésil après son entorse à la cheville, devrait être titularisée milieu gauche.