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"La semaine prochaine (lors du premier Grand Prix, au même endroit, ndlr), nous aurons une bien meilleure démonstration de notre rythme mais je pense que les gens vont être surpris, peut-être...", a poursuivi le septuple champion du monde, sacré à six reprises avec Mercedes depuis 2014.
"Les gens continuent à se demander si nous nous rabaissons ou pas, mais c'est un peu différent cette année", assure le vice-champion en titre, derrière le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull). "Je suis sûr que tout le monde peut s'en rendre compte, nous ne sommes pas les plus rapides en ce moment, constate-t-il. Ferrari semble être la plus rapide et peut-être Red Bull et ensuite nous ou McLaren, je ne sais pas. Nous ne sommes pas au top actuellement."
La fiabilité de sa monoplace pendant les six jours d'essais à Barcelone fin février et sur le circuit de Sakhir depuis jeudi "est positive". Mais la voiture, dont la carrosserie étonne avec des pontons quasiment absents de ses flancs, apparaît difficile à manoeuvrer pour lui et son nouvel équipier britannique George Russell. "Nous terminons conscients qu'il y a encore beaucoup de travail", avoue donc le pilote de 37 ans, en quête d'un huitième titre mondial record.
Un retournement de situation semblable à l'an dernier, où Hamilton a gagné le GP de Bahreïn après avoir été dominé par Red Bull pendant les essais hivernaux, est-il tout de même envisageable ? "Je pense que nous faisons face des défis beaucoup plus importants cette fois et qui ne se relèvent pas en une semaine. Ça prendra un peu plus de temps mais, d'après ce qu'on m'a dit, nous avons encore un rythme considérable à sortir de la voiture", promet le Britannique